L’opération de récupération des biens de l’État enclenchée par le Comité National de Rassemblement et du Développement (CNRD) fait réagir les acteurs de la classe politique guinéenne. Si certains approuvent la méthode que le CNRD est en train d’utiliser, par contre d’autres désapprouvent cette méthode. C’est le cas de Aboubacar Soumah président du parti la Guinée pour la Démocratie et l’Équilibre (GDE) qui pour lui, les nouvelles autorités auraient dû passé par une décision de justice pour demander à toute personne de libérer un domaine public en un laps de temps.

« Le CNRD aurait engagé, comme ils ont déjà les résultats des audits, la CRIEF est créée, on aurait saisi la CRIEF, qu’on ait une décision de justice sur la base de laquelle on peut demander la libération en 24 heures, en 12 heures, en 2 heures, en 3 heures selon la décision de la justice. Je ne serai pas d’accord que ça soit un leader, que ça soit un simple citoyen, qu’on essaye de partir comme ça avec des convocations qui viennent la nuit pour se présenter dans un Camp militaire. Le lendemain, on dit bon attendez, on va vous envoyer demain matin des lettres de libération. Ce n’est pas normal. La forme est importante à ce niveau. » A précisé, M. Soumah sur les ondes de Djoma Fm dans l’émission ‘’On refait le monde’’ du mercredi 16 février.

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L’ancien député uninominal de Dixinn souhaite à ce que ces hauts commis de l’État qui dit-il ont servi ce pays, essayent de passer par la justice. « Ils ont reçu les lettres, il pareil de libération, il y a eu un communiqué qui est passé, il faut attaquer le communiqué au niveau de la Cour suprême de façon légale et voir quel sera la suite. » A soutenu ce leader politique.

Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com

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