A l’occasion de la deuxième édition du Forum de la jeune fille guinéenne, qui s’est tenue du 14 au 15 octobre à Conakry, sous le thème « Violences sexuelles en Guinée » la présidente de l’Alliance Femmes et Médias (AFEM) Monique Curtis était l’une des personnalités invitées à cet évènement annuel.

Dans un des panels  qu’elle a participé, la fondatrice fondatrice de l’ONG Alliance Femme et Média a donné son avis sur le rôle des médias pour lutter contre les violences sexuelles en Guinée (VBG).

Lors de son intervention, Monique Curtis a mis en avant la nécessité de former les journalistes qui traitent les sujets liés à la lutte contre les VBG, afin de faire passer le bon message.

« Ce que je vais dire s’inscrit dans trois registres. En premier j’encourage le partenariat avec les médias. Aussi, il s’avère nécessaire  de faire des formations pour emmener les journalistes à comprendre les principes directeurs des violences sexuelles et leur pemettre de ternir un langage respectueux et dénudé de tout stéréotypes. Enfin, journalistes sont aussi des citoyens parfois engagés pur des causes citoyennes, il faut donc soutenir et encourager ceux qui ont déjà une sensibilité pour les question de genre. C’est un aspect important parce que les médias peuvent légaliser une norme sociale qui est parfois injuste.  »

A cet effet, Madame Diallo Monique propose comme solution, l’élaboration d’une charte et aussi un lexique pour orienter les hommes de médias dans le traitement des informations afférentes aux VBG.

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Monique Curtis a animé ce panel en compagnie de la journaliste féministe Aminata Pillimili Diallo, le président d’Ablogui Alpha Diallo et le journalsite Lesenateur.

Ils estiment que pour réduire le nombre de violences sexuelles en Guinée, les journalistes doivent jouer leur partition. Mais cela passe par la maîtrise du sujet pour éviter le dérapage.

Ibrahima Foulamroy Bah

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