Ce mercredi 21 février 2018, le collectif des avocats de l’Union des Forces Démocratique de Guinée (UFDG) a animé un point de presse pour dénoncer ce que ce partie qualifie de ‘’fraudes massives’’ lors des élections locales du 4 février dernier.

 Selon Me Paul Yomba, si on s’en tient à la loi, le vote du 4 février doit être invalidé et organiser de nouvelles élections.

« Cette élection n’en est pas une. Et le gouvernement  ferait mieux d’invalider ces résultats. Ils ne sont pas acceptables. Le RPG n’a gagné nulle part », a lancé Me Yomba. Tout en indiquant que les magistrats ont travaillé sous la pression.

« Il n’y a pas eu de transparence. A tous les niveaux, l’obligation de réserve n’a pas été respectée. Les juges ont brillé par leur carence ».

Me Salifou Béavogui , membre de ce collectif d’avocats témoigne des fraudes qu’il a vécu dans la région forestière.

« Le 4 février 2018, aux environs de 15h, parce qu’il faut reconnaitre que tout s’était bien passé jusque l’après-midi. Alors la tête de liste de l’UFDG a appris que dans certains quartiers de Kissidougou, des chefs de secteur seraient en possession des cartes d’électeurs qui n’ont pas été remises aux titulaires. Et qu’à l’aide de ces cartes d’électeurs, les citoyens votaient à ciel ouvert et à chaque fois qu’ils en ont la possibilité. Donc les militants de l’UFDG et certains délégués ont fait irruption dans plusieurs quartiers et effectivement ils ont pris en flagrant délit des chefs de quartier qui avaient des centaines de cartes d’électeurs ainsi que les procurations que nous avons présenté devant le tribunal comme preuve », a-t-il expliqué.

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Nantènin Traoré  

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