Un éboulement s’est produit dans weekend dernier, samedi 1er  février dans une mine d’or à Kodjoulen, un district relevant de la sous-préfecture de Niagassola, située à 150 km de Siguiri.

Le drame, survenu samedi 1er février 2020, aux environs de 13 heures. Cet engouement a coûté la vie à neuf personnes venues des différentes localités de la Guinée.

Joint au téléphone, Bourlaye Djan Konaté, président de la jeunesse au niveau de la Croix-Rouge, explique les circonstances de ce drame : «Nous étions dans une autre mine à Kodjarani. Ils m’ont appelé pour me dire qu’il y eu un éboulement à Kodjoulen et on s’est précipité pour venir au lieu du drame. On est descendu dans la mine et on a recueilli 7 corps et une autre en vie et à partir de 19h lui aussi a rendu l’âme à l’hôpital. Après tout, on a été informé qu’il y a un autre porté disparu et hier, on a recherche ce porté disparu toute la journée. C’est à 15h20 on a pu le retrouver. »

Pour sa part, Sâa Oulen Doumbouya, président de la Croix-Rouge qui était sur les lieux, c’est deux piliers qui soutiennent le trou qui se sont écroulés, tuant les mineurs : « C’est une nouvelle mine dont on vient de commencer l’exploitation, mais beaucoup de jeunes ne connaissent pas le travail de la mine. Dans le trou, existent des piliers qui permettent la terre de se maintenir. Ils ont coupé deux de ces piliers. C’est ce qui a provoqué l’éboulement. »

Voici la liste des 9 victimes :

1 Djö Doumbouya, âgé de 45 ans, originaire de Kankan

2 Lamine Diawara, originaire de Kankan

3 Sidiki Sidibé, marié à une femme, originaire de Kankan

4 Fodé Keita, âgé de 25 ans, marié à une femme, originaire de Siguiri

5 Fodé Traoré, âgé de 45 ans, originaire de Siguiri, marié à deux de femmes

6 Sidiki Diawara, 45 ans, originaire de Kissidougou.

7 Mamady Traoré, âgé de 18 ans et originaire de Kissidougou.

8 Mamady Mara, originaire de Banankoro (Kérouané).

9 Moussa Kourouma, originaire de N’zérékoré.

Il faut signaler que les recherches continuent et les corps retrouvés ont été remis aux parents des victimes.

Mamadi Kaba depuis Kankan pour lecourrierdeconakry.com