Plan International Guinée a organisé ce mardi 22 octobre 2024, une conférence de presse à Conakry pour dévoiler son dernier rapport sur la situation des jeunes filles à travers le monde. Ce document basé sur une enquête menée auprès de 9 995 personnes dans 10 pays, met en lumière les défis persistants auxquels les filles sont confrontées, notamment dans des contextes de crise. Les pays étudiés incluent le Cameroun, la Colombie, l’Éthiopie, le Liban, le Mozambique, le Nigeria, le Soudan, l’Ukraine, les Philippines, ainsi qu’un pays non mentionné pour des raisons de sécurité politique.
Ismatou Baldé, activiste de Plan International Guinée, a rappelé l’importance de ces rapports annuels : « Ces études servent d’outils essentiels pour sensibiliser et guider les actions visant à garantir les droits des jeunes filles, surtout dans les zones de conflit. » a-t-elle fait savoir avant de souligner également que ce rapport appelle ainsi à une mobilisation accrue pour offrir des opportunités aux filles et lever les obstacles qui entravent leur épanouissement.
Thérèse Akakpo, responsable du club des jeunes filles leaders de Guinée, a quant à elle souligné les besoins pressants des victimes de conflits : « Elles nécessitent une autonomie financière, un accès à l’éducation et des services adaptés à leur santé sexuelle et reproductive, ainsi qu’à un soutien psychologique. Même dans les situations les plus désespérées, l’espoir demeure. Avec un accompagnement adéquat, cette génération pourra reconstruire ses communautés. »
Alors que les conflits ravagent des générations, le rapport de Plan International appelle à des mesures urgentes pour garantir l’avenir des jeunes filles à travers le monde.
Ibrahima Foulamory Bah