Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), avait déclenché une grève générale et illimitée depuis le 03 octobre 2018. Il réclamait l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. Un seul point était à l’ordre du jour, ‘’un salaire de base de chaque enseignant à 8 millions de francs guinéens’’.

Si au début de la grève, ce point de 8 millions était non négociable, il le devient un peu plus tard et sans conditions. Mais, dans aucune partie du protocole d’accord signé entre le gouvernement et le SLECG, ce point n’est mentionné.

Le protocole d’accord contient 12 points dont entre autres : « les salaires des enseignants grévistes sont exceptionnellement dégelés pour la période de grève (Octobre , novembre et décembre) ; la création à compter du lundi 21 janvier 2019 d’une commission mixte (Gouvernement/USTG/SLECG) en vue de procéder à l’assainissement du fichier des fonctionnaires enseignants dont les économies réalisées après cet assainissement seront affectées sur le salaire de base sans aucune incidence financière et sans que cela ne se traduise par une augmentation de la masse salariale. Et que les modalités de répartition en seront définies en commun accord avec les acteurs concernés. Aussi, le gouvernement mettra à la disposition de cette commission mixte les ressources nécessaires pour la réalisation de cette opération sans oublier l’attribution des logements sociaux aux enseignants et de la prise en charge médicale des enseignants ».

Du côté du SLECG, le mot d’ordre de grève est levé et les cours reprennent sur toute l’étendue du territoire national à partir de ce vendredi 11 janvier 2019.

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Oumar M’Böh pour lecourrierdeconakry.com