Le Coordinateur national du projet dénommé « Projet d’Appui à la Protection des Enfants Victimes de la violation de leurs Droits », Dan Remond Diarra Feindouno a été reçu le vendredi 05 avril dernier par les membres de la commission santé, jeunesse, art, sport et patrimoine historique de l’Assemblée nationale. Objectif, présenter aux députés ce projet, mais aussi solliciter leur appui pour la réussite dudit projet en République de Guinée.
Lors de son exposé, Dan Remond Diarra Feindouno a dit que « Les problèmes relatifs aux traitements des enfants sont devenus récurrents dans certains pays africains dont la Guinée. Ces problèmes se résument à l’exploitation des enfants dans certains ménages, la mendicité forcée, les mutilations génitales féminines, les viols et mariages forcés ». Et que : « C’est pour minimiser ces fléaux que les Nations Unies ont initié dans 7 pays Ouest africain ce projet d’appui à la protection des enfants victimes de la violation de leurs droits. Un projet qui va développer une approche pour la protection des enfants en renforçant le cadre légal, le cadre institutionnel, mais également à vulgariser davantage nos textes de lois, la politique concernant la situation des enfants en Guinée ».

Cette rencontre est intervenue le jour même de la rentrée parlementaire de l’année 2019, de la session dite session des Lois. Pour les députés de la commission santé de l’Assemblée nationale. Selon l’Honorable Sinata Christian Touré, ce projet vient donc à point nommé : « Ce projet entre en droite ligne de nos préoccupations en terme de travail au sein de l’assemblée nationale. Déjà, dans son discours d’ouverture, le Président de l’assemblée nationale a fait allusion au code de l’enfant qui sera examiné pendant cette session des lois pour qu’ensemble nous puissions examiner et voir quelles sont les améliorations qu’il faut apporter dans ce projet qui vient du gouvernement ». 
Cette première rencontre avec les députés a donné un grand espoir au coordinateur national du projet d’appui à la protection des enfants victimes de leurs droits. Les résultats attendus sont entre autres, la spécialisation de certains juges sur les droits des mineurs, la création des tribunaux pour enfants mais aussi l’application des textes pour la défense des droits des enfants.
Oumar M’Böh pour lecourrierdeconakry.com