Accompagné d’une forte délégation du bureau politique national de l’UFDG, El Hadj Cellou Dalein Diallo est depuis quelques jours en séjour dans la région administrative de Labé. Dans un entretien accordé à la rédaction locale de votre quotidien électronique lecourrierdeconakry.com, le chef de file de l’opposition guinéenne a réagi à l’annonce de la CENI (commission électorale nationale indépendante) d’une possibilité de tenir les législatives d’ici la fin 2019.

« Nous attendons que soit décliné le chronogramme identifiant les actions à mettre en œuvre pour rendre cette élection possible, transparente et crédible. Vous savez, il y a un processus, il y a le fichier qu’il faut assainir. Il faut donc pratiquement créer un autre fichier conformément aux recommandations de la mission d’audit, qui a fait un excellent travail, qui a constaté que notre fichier n’est pas bon du tout. La mission de l’audit a recommandé qu’il soit repris en invitant tous les électeurs à venir s’enregistrer normalement et dans les mêmes conditions conformément à la loi», explique El hadj Cellou Dalein Diallo.

Malgré que son parti souhaite la tenue rapide de ces élections, le président de l’UFDG déplore encore des manquements : « Nous n’avons pas de chronogramme mettant en évidence la possibilité d’organiser ces élections au mois de novembre. Nous le souhaitons vivement parce que nous sommes dans une situation d’illégalité absolue. Donc il est important que la CENI diligente justement l’élaboration de ce chronogramme pour rassurer le peuple de Guinée, les partis politique, sur sa volonté d’organiser réellement ces élections législatives. Le mandat des députés est échu. On aurait dû organiser ces élections depuis trois mois. On ne l’a pas fait. On devait se hâter de les organiser le plutôt possible

Bah Djenabou, Labé, pour lecourrierdeconakry.com