Un sommet extraordinaire de la Communauté des Etats Economiques de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), est prévu ce jeudi 22 septembre à New York (USA). Objectif principal : réexaminer la situation de la Guinée et du Mali dont les autorités ont du mal à suivre les recommandations de l’organisation sous régionale.

En prélude de cette rencontre des dirigeants africains, le président en exercice de la CEDEAO, Umaru Sissoco Embalo, est intervenu ce mercredi matin dans les médias français. Le président de la Guinée Bissau s’est montré exigeant envers les deux pays voisins.

Parlant du cas de la Guinée où la junte veut imposer 36 mois de durée de la transition, M. Embalo estime que cela est inacceptable pour la CEDEAO.  « Tout ce que je peux vous assurer, c’est inacceptable, ce n’est pas négociable de la part de la CEDAEO », dit-il avant d’ajouter que conséquemment les dispositions seront par l’organisation ouest africaine.

A cet effet, l’homme fort de Bissau soutient que si la junte militaire maintien les 36 mois, qu’il y aura de lourde sanction contre le pays du Colonel Mamadi. Ce dernier et les membres du CNRD sont déjà avertis par la CEDEAO de ne pas dépasser les 24 mois. Mais surtout de privilégier le dialogue avec tous les acteurs de la transition.

Les nouvelles décisions de la CEDEAO sont très attendues à Conakry pour en savoir plus, sur le sort de la Guinée qui a souvent bénéficié de l’indulgence de l’institution sous régionale.

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Ibrahima Bah

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