Arrivé à Conakry vers la fin de la matinée, le président en exercice, de la Communauté des Etats Economiques de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Umaro Sissoco Embalo a quitté la capitale guinéenne dans la soirée de ce mercredi 20 juillet.

Venu pour convaincre la junte militaire de proposer une date raisonnable afin d’éviter les sanctions économiques et financières de la CEDEAO, le président de la Guinée-Bissau s’est longuement entretenu avec le chef de l’Etat guinéen, Colonel Mamadi Doumbouya.

D’après une source bien introduite au Palais Mohamed V, dans ce tête-à-tête, Umaro Embalo a eu une discussion franche avec le président du CNRD. Il a ainsi encouragé le tombeur d’Alpha Condé (le 5 septembre 2021) de proposer une durée de la transition qui ne dépasse pas les 24 mois. Cela à l’instar du Burkina Faso et le Mali qui sont pratiquement dans la même situation que le pays du Général Lansana Conté.

Le nouveau dirigeant de la CEDEAO qui avait prévu de tenir un point de presse a finalement quitté la capitale guinéenne sans parler avec la presse. M. Embalo n’a pas non plus rencontré les acteurs politiques ni les responsables de la société civile guinéenne.

Il s’en va en laissant le reste du travail à la délégation de la CEDEAO dont le nouveau médiateur, Yayi Boni qui doit notamment discuter avec les forces vives de la nation et la junte militaire.

 Le Courrier de Conakry vous propose ci-dessous le compte de la DCI PRG

Une importante délégation de la CÉDÉAO est arrivée ce mercredi 20 juillet 2022 à Conakry. Conduite par le Président en exercice de la conférence des Chefs d’Etats de la CÉDÉAO, le Général Umaro Sissoco Embalò, cette délégation a été accueillie à l’aéroport international Ahmed Sekou Touré par le Chef Suprême des Armées, Son Excellence, le Colonel Mamadi Doumbouya.

Les autorités guinéennes ont rappelé à leurs hôtes qu’elles étaient déterminées à réussir pour la première fois une période transitoire devant conduire à des élections démocratiques, transparentes, libres et inclusives, dont les résultats seront acceptés et acceptables par tous.

Tout en restant disposées à dialoguer avec toutes les parties sans exclusive, elles ont souligné qu’à date, aucune crise politique ou sociale n’était à déplorer en Guinée.

Ibrahima bah