La signature de l’accord du 12 octobre 2016 fait couler beaucoup d’encre et de salive. Le Front national pour la défense des droits des citoyens a lancé une pétition pour protester contre la-non adoption du projet d’amendement du code électoral intégrant les accords du 12 octobre 2016.

Une pétition relative à dénonce la confiscation des droits des citoyens d’élire les conseils de quartier et de district.  Selon le président du centre guinéen de promotion et de protection des droits de l’Homme, M. Diallo Saikou Yaya, en même temps membre du front national, la démarche s’inscrit dans la logique de recueillir un maximum de signature de l’ensemble de la population guinéenne qui sera déposé auprès de l’assemblée nationale. Cette dernière aura la charge de modifier les dispositions du code électoral.

 « C’est pour dire aux députés que la population à la base n’est pas d’accord avec le point 2 de l’accord signé », a-t-il précisé.

L’objectif visé, dit-il, c’est d’avoir 12 millions de signature. « Nous voulons que tout le peuple de Guinée signe cette pétition pour une fois opposé son refus à cet hold-up que nous sommes en train de vivre dans notre pays . Et nous dire que la décentralisation constitue le fondamental de la démocratie », a-t-il ajouté.

Selon les membres du front, aucune date n’est précisée concernant la durée de cette pétition. « Si nous pouvons avoir une majorité dans trois jours, nous pourront dire que la pétition va se limité en trois jours », a laissé entendre M. Diallo.

Pour que cet aspect de l’accord entre en vigueur, il doit passer par l’Assemblée nationale qui devrait le codifier en procédant à une modification du code électoral. C’est pourquoi la pétition va être adressée au Président de l’assemblée nationale et aux députés. Pour les partis et organisations de la société civile membres de cette plateforme, il faut avoir au moins 40 députés dans leur camp.

Alpha Ibrahima Sila BAH, président du PGRP et également député à l’Assemblée nationale, a été la première personne à signer cette pétition du Front National pour la Défense des Droits du Citoyen (FRONDDC).

Nantènin Traoré