L’humanité a célébré vendredi, 1er décembre 2017, a journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA. A N’Zérékoré, des efforts remarquables ont été réalisés ces dernières année dans le cadre de la riposte contre cette épidémie selon le coordinateur régional de lutte contre la maladie.

Selon Dr Abdoulaye Ackbar Yansané, des progrès considérables ont été réalisés dans le cadre de la riposte au VIH/SIDA dans la région de N’Zérékoré non seulement dans le cadre de la prévention mais aussi dans le cadre de la prise e charge des patients.

« Au niveau de notre région, il y a quelques disfonctionnements qu’il faut corriger pour améliorer la riposte contre le VIH/SIDA mais il y a des effort louables qui sont faits. Sur le plan de la prévention par exemple, il y a des acteurs qui sont inscrits dans ce cadre et qui mènent des actions appréciables. Je veux parler notamment des ONG qui  mènent des séances de sensibilisation.   Dans le cadre de la prise en charge, la région a aujourd’hui  20 sites de prise en charge contre un seul en 2003. Il y a 89 sites de PTME entendez par là,  site de prévention de la transmission  mère à l’enfant du VIH/SIDA. Et ensuite en matière de dépistage, il y a eu jusqu’à 2015, 13 sites qui développaient ces activités. Mais aujourd’hui, il y a 27 sites et d’autres suivront au début de l’année 2018 si Dieu accepte » a expliqué docteur Abdoulaye Ackbar Yansané.

Selon lui, ces activités ont permis de réaliser des succès dans la lutte contre l’épidémie du VIH/SIDA dans la région de N’Zérékoré.

« On est entrain d’enregistrer des succès parce qu’il y a des facteurs de succès. Aujourd’hui c’est vrai, des gens meurent du SIDA mais ils sont peu. Ceux qui font recours  au  service de façon précoce le savent. Ils sont améliorés au fur et à mesure. Ce sont ceux qui viennent tardivement qui en meurent. C’est pourquoi nous sommes entrain d’approcher les services aux bénéficiaires. Des sites qui sont cités plus haut, la plupart se trouve dans les sous-préfecture » a-t-il dit.

Malgré ces efforts, la lutte contre le SIDA se heurte à des réticences de la part de la population dans le cadre du dépistage. Plusieurs personnes n’acceptent pas de se faire dépister par peur d’être stigmatisées. Mais selon docteur Ackbar, la diversification des services pourrait  aider les gens à échapper à la stigmatisation.

Pour rappel, c’est depuis 1988 que les Nations-Unies ont décrété la journée du 16 décembre comme journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA. Et  cette date la Guinée célèbre cette journée et à partir de 2007, elle a décidé de consacrer tout le mois de décembre à la lutte contre cette épidémie.

Mamady Camara, correspondant à N’Zérékoré