Ce mercredi 15 mai, Amnesty International a animé une conférence de presse à la maison de la presse de Conakry. L’objectif pour l’ONG internationale était de présenter son nouveau rapport sur les violations des droits humains en Guinée, intitulé “JEUNESSE MEURTRIE. Urgence de soins et de justice pour les victimes d’usage de la force en Guinée”.

Le rapport de 56 pages détaille les cas de violations des droits humains sous le régime de l’ancien président guinéen, Pr Alpha Condé, ainsi que sous celui du CNRD (Comité National de Rassemblement et du Développement).

Lors de la présentation du rapport, Samira Daoud, la directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a exposé les attentes de son ONG vis-à-vis des autorités guinéennes concernant les victimes d’usage de la force en Guinée.

« Nous avons émis plusieurs recommandations à l’intention des autorités guinéennes, notamment : il est crucial de garantir le droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique, conformément aux normes du droit international et à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples que la Guinée a ratifiée. Il est également nécessaire d’abroger la décision de mai 2022 interdisant les manifestations dans l’espace public, et de modifier IO qui proscrit tout rassemblement non armé susceptible de perturber l’ordre public, car cette définition vague de ‘rassemblement’ limite le droit à la liberté de réunion pacifique. Il est impératif que cessent toutes les arrestations et détentions arbitraires de personnes ayant simplement souhaité exercer leur droit à la liberté d’expression. En outre, il faut que les opérations de maintien de l’ordre soient menées en accord avec les normes du droit international et les directives de la Commission africaine des droits de l’homme, c’est-à-dire éviter la militarisation des opérations de maintien de l’ordre et limiter l’usage de la force aux cas exceptionnels », voilà ce qu’Amnesty International attend des autorités guinéennes, d’après Samira Daoud, directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

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Voici le rapport complet.

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