La Guinée a abrité cette semaine la réunion du comité technique des experts de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN). Plusieurs points importants dont le projet de budget de l’ABN exercice 2017 ont été débattus par les participants venus des 9 pays membres de cette organisation. Cette rencontre s’est tenue en prélude de la 35ème session ordinaire du conseil des ministres tenue jeudi à Conakry. Elle a été axée sur l’examen et l’adoption du Budget Programme par Objectifs 2017-2019 entre autres. Le conseiller juridique de l’ABN Drissa Naman Keita revient ici sur les travaux réalisés durant ces trois jours.
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En plus de ces documents examinés et adoptés figure, l’annexe N°4 de la charte de l’eau du bassin du Niger. Cette charte porte sur le partage des coûts et des bénéfices des ouvrages communs et d’intérêt commun existants ou planifiés dans le bassin du Niger.
Pour le moment, l’autorité du bassin du Niger n’a aucun ouvrage en commun ni d’intérêt commun. Mais elle soutient tout de même le projet du barrage hydroélectrique de Foumi. Un barrage qui est commun à la Guinée et au Mali. Le conseiller juridique de l’ABN Drissa Naman Keita explique les raisons.
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L’autorité du Bassin du Niger (ABN) est l’une des plus anciennes Organisations Intergouvernementales Africaines. Si l’on fait remonter sa création à 1964 à Niamey sous sa forme originale était la Commission du Fleuve Niger.
L’ABN a pour mission de promouvoir la coopération entre les pays membres et d’assurer un développement intégré du bassin dans tous les domaines par la mise valeur de ses ressources notamment sur les plans de l’énergie, de l’hydraulique, de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de la pisciculture, de la sylviculture, de l’exploitation forestière, des transports et communication et de l’industrie.
Les États membres sont : le Burkina, le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigeria, et le Tchad. Son siège est à Niamey (République du Niger).
O. THIAM