Suite à la participation de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) au dialogue politique, les interrogations se multiplient sur la raison d’une telle présence. Mais samedi 7 décembre, en marge de l’assemblée générale de son parti, Cellou Dalein a rassuré ses militants.

Le président de l’UFDG trouve normales les interrogations des gens au sujet de la présence de son parti au dialogue politique : « Je sais que beaucoup s’interrogent pourquoi l’UFDG est à un dialogue du comité de suivi ? Beaucoup des gens s’interrogent et ne comprennent pas parce que tous les dialogues auxquels on a participé n’ont pas donné des résultats, parce que les résolutions et les décisions qui ont été prises n’ont pas été appliquées. »

Lors de ce dialogue, soutient Cellou Dalein, il n’est sujet que de débattre de les modalités d’installation des chefs de quartiers et des conseils régionaux : « La présidence de la République a diffusé un communiqué pour demander la reprise du dialogue pour définir le calendrier et les modalités d’installation des chefs de quartiers et de la mise en place des conseils régionaux, parce que normalement au terme de la loi sur les collectivités et du code électoral, les régions devraient être gérées par des conseils régionaux. Bien entendu on devrait le faire dès après les élections locales. Ils n’ont pas voulu le faire. Maintenant, par l’intermédiaire des partenaires techniques et financiers et à travers ce communiqué, le gouvernement dit qu’on va mettre les chefs des quartiers et les conseils régionaux. Ils ont qu’on va voir dans un autre cadre de dialogue, ce n’est plus le dialogue qui avait eu lieu au niveau du ministère de l’Administration du territoire sous la présidence de M. Bouréma Condé, on va faire ce dialogue avec la participation des ambassadeurs de France, des Etats-Unis, de l’Union européenne, des Nations-Unies et de la CEDEAO pour voir comment on va finaliser les élections locales. Donc nous avons dit qu’il faut aller pour ne pas qu’ils disent demain, c’est nous qui avons refusé d’installer les chefs de quartiers. On ne sait pas s’ils sont de bonne foi, mais lorsqu’il faut aller prendre le bénéfice d’un combat qu’on a mené des années pour que les quartiers et les districts qu’on a gagnés, qu’on puisse désigner les chefs des quartiers et les districts, nous avons dit que nous allons répondre. »

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Cellou persiste sur le fait que lors de ce dialogue, il n’est pas question de parler de Constitution : « Je vais vous rassurer d’une chose, on ne parle pas là-bas de constitution. La constitution, nous l’empêchons dans la rue et c’est pourquoi je vous ai invités à sortir massivement le mardi 10 décembre. »

Thérèse DIALLO pour lecourrierdeconakry.com

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