La signature des conventions a eu lieu ce mardi 26 mai 2020, entre d’une part le ministre guinéen de l’Economie et des Finances, Mamadi Camara, et d’autre, l’ambassadeur de la France en Guinée et en Sierra Léone, Jean-Marc Grosgurin, et  le Directeur l’Agence française de développement (AFD) en Guinée, Olivier Pannetier. Pour la circonstance, étaient présents, Ismaël Dioubaté, ministre du Budget, Mory Sangaré, ministre de l’Education et de l’Alphabétisation, Lansana Komara, ministre du Travail, de l’Emploi, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle et Kader Yacine Barry, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

D’abord, il y a deux premières conventions dont le montant total est de 20 millions d’euros (12,5 Millions d’euros sur les ressources du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) et 7,5 millions d’euros sur ressources de Subvention-Projets AFD). Selon un communiqué transmis aux médias, le montant contribuera à un « fonds commun de l’éducation multi-bailleurs (UNICEF, PME et AFD) au service de la mise en œuvre du ProDEG ». Plus concrètement, au financement, est assigné l’objectif d’aider à « améliorer la réussite des jeunes guinéens dans leurs apprentissages et leurs formations à travers entre autres la construction d’écoles dans les zones les moins desservies, la réforme des curricula et manuels scolaires, la formation de proximité des enseignants, l’éducation des filles et des femmes, l’élargissement du cycle de l’éducation de base de 6 à 10 ans et l’appui aux filières techniques et scientifiques ».

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Le communiqué de l’ambassade de France précise par ailleurs que le « Budget d’Affectation Spéciale (BAS), mécanisme budgétaire choisi, permettra de coordonner les financements extérieurs, de les aligner sur les stratégies nationales et de renforcer les capacités des services de l’Etat de planification, suivi et exécution budgétaire ».

Outre les 20 millions d’euros, un financement additionnel de 7,5 millions d’euros viendra en appui aux capacités du secteur. Un appui additionnel destiné à renforcer les « fonctions clés de planification, pilotage, exécution et suivi au niveau central, déconcentré et décentralisé à travers un vaste programme de renforcement des capacités qui sera déployé au sein des ministères techniques ».

La rédaction

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