Après avoir bien assimilé les cours reçus durant la formation qui s’est déroulée du 27 septembre au 7 octobre à Coyah, les illustrateurs ont procédé ce jeudi à Nongo (Ratoma) à la restitution de cette formation portant sur le documentaire de jeunesse.

Lors de cette journée de restitution, les participants ont tour à tour présenté leurs œuvres sur lesquelles on pouvait voir des caricatures d’animaux sauvages et des humains.

Il faut rappeler que cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet ”Ressources éducatives ”, qui est financé par l’Agence française de Développement (AFD) et mis en œuvre par l’Institut français en collaboration avec les éditions Ganndal ainsi que de l’Association des Auteurs de Littératures de Jeunesse.

Dans son intervention de circonstance, la Représentante de l’institut français est largement revenue sur l’objectif de ce projet.

« C’est un projet qui a pour but d’intégrer les livres de jeunesse dans les apprentissages pour permettre aux enfants d’avoir accès à des livres qui sont non scolaires. Mais l’objectif principal est de renforcer la chaîne du livre dans son ensemble pour que ça soit un domaine solide en Guinée qui permettra de promouvoir facilement la lecture », a-t-elle précisé au micro de notre reporter.

C’est dans ce même ordre d’idée que le formateur, Christian Epanya, s’est exprimé. Il a  beaucoup apprécié le niveau des participants et s’est engagé à les accompagner pour leur progression.

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Plus loin il dira qu’ «au niveau de la couleur ils m’ont beaucoup surpris mais le documentaire il suffit d’avoir un bon œil pour le reproduire. En ce qui concerne la conception il faut avoir la maîtrise de l’anatomie humaine mais aussi les différents formes à illustrées, c’est la que j’ai plus apporté ma contribution.»

Pour Kaba Mohamed Lamine,  participant qui est le président de l’association des illustrateurs de Guinée, cette formation a été très bénéfique pour eux: ”Nous avons suivi cette formation avec beaucoup d’engouement.. On a eu la chance d’avoir un professeur de dessin a qui la pédagogie était nette. La manière de donner de l’illustration était palpable. Il y avait des illustrateurs qui ne savaient  pas. On a pris les dessinateurs pour les ériger en illustrateurs. Ça été un gros problème. Nous avons quand même réussi le pari, on a corrigé toutes les lacunes et on a bien maîtrisé ce qu’on nous a appris durant cette formation.»

Par ailleurs, il est prévu que les œuvres des caricaturistes soient exposées lors de la semaine internationale du livre de la jeunesse qui aura lieu au mois de novembre prochain à Conakry.

Ibrahima Bah 

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