5573 affaires enregistrées dans les juridictions du ressort de la Cour d’Appel de Conakry, 3437 dossiers jugés, 2541 détenus dont 86 femmes, 39 étrangers, 76 mineurs et 303 cas de violences basés sur le genre. Ce sont les chiffres clés du parquet général de Conakry au cours de l’année 2016.

Le bilan de l’année écoulée démontre la persistance des violences basées.

« Quand vous regardez dans nos juridictions aujourd’hui, vous trouverez que plus de 45% des affaires criminelles sont les viols commis sur des filles, des fillettes et des bébés de tous les genres. Nous avons des viols qui sont commis sur les enfants de moins de 02 à 03 ans, sur des filles de 07 à 12 ans. Donc, il faut bien que le Parquet général, le procureur de la République et le procureur général aient une politique pénale face à la recrudescence de cette infraction », a-t-il signalé.

Selon le procureur, cette recrudescence est due au désistement des victimes sous la pression de leurs différentes familles. « Nous avons une société civile très physique qui n’en parle pas », a ajouté le procureur.

Pour finir, le procureur général a rappelé les innovations qu’a connues la justice guinéenne.

Le parquet général a animé une conférence de presse 18 janvier. Selon M. Moundjour Cherif a réalisé trois performances.

« Nous avons eu cette année trois(3) lois promulguées, une loi sur l’organisation judiciaire de la République de Guinée, une loi portant code pénal, autre loi celle du code de procédure pénale, c’est trois lois sont promulguées aujourd’hui et elles ont apporté de l’amélioration dans le fonctionnement de notre système judiciaire», a-t-il dit.

Nantènin Traoré

 

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