Le procès des trois membres du FNDC s’est ouvert ce vendredi 8 juin 2022, au tribunal de première instance de Dixinn. Les trois activistes de la société civile sont arrivés au TPI de Dixinn dans les environs de 12 heures sous forte escorte. Poursuivi pour injures publiques et outrage à magistrat, Foniké Mengué, Billo Bah et Djani Alfa nient les faits et se réservent de certains commentaires du ministère public.

Les trois principaux prévenus sont apparus dans la salle d’audience avec tout un armada d’avocats constitué en pool.

Oumar Sylla alias Foniké Mangué à la barre répond.« Non, je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés. »

C’est avec état d’esprit que Alpha Midjaou Bah dit Dajni Alfa renchérit : « Non, je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés. »

Mamadou Billo Bah poursuivi pour les mêmes faits, dit : « Non je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés. »

A cet effet, le président audiencier leur demande d’expliquer pourquoi ils sont devant la barre du TPI de Dixinn.

Pour le Oumar Sylla Foniké Mangué « Nous étions en conférence de presse, ils sont venus nous violenter, nous arrêter avant de nous conduire vers la d’DPJ » a précisé avant de reconnaître en fin d’avoir tenu ces propos soulever par le juge audiencier deux semaines avant son arrestation sur sa page Facebook.

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« Le Procureur Général issu d’un coup d’Etat militaire n’a ni la légitimité, ni la légalité d’arrêter ou voire même emprisonner un militant pro-démocratie pour avoir critiqué un régime putschiste. Si vous ne supportez pas les critiques, rendez le tablier ».

Alpha Midjaou Bah dans explications précise :« Dans la journée du mardi nous avons annoncé une conférence de presse, alors que nous tenons cette conférence de presse, des agents de la BRB sont venus nous embarquer manu militari pour La DPJ » avant d’indiquer qu’il ne reconnaît pas avoir tenu des propos.

« Des voix vont s’élever pour leur rappeler que le CNT ce n’est pas une association de Bilakoro qui rêve débout » il indique à cette occasion qu’il ne reconnaît pas le mot Bilaakoro mais plutôt Blakoro qui pour lui signifier.

« Pour moi Blakoro, c’est une personne qui n’est pas initiée, une personne qui n’est pas consciente des responsabilités de ce qui lui est confiée, de ce qu’il fait »

Le ministère public lui demande « Vous soutenez avoir tenu ces propos « Des voix vont s’élever pour leur rappeler que le CNT ce n’est pas une association de Bilakoro qui rêve débout »? Non! Répond Djani Alpha.

Mamadou Billo Bah à quant à lui indique que c’est à « l’issue de la conclusion du sommet de la CEDEAO que nous avons décidé pour animer la conférence de presse subitement nous avons vu des agents de police dans la salle.. » avant d’indiquer à son tour qu’il n’a jamais tenu le mots Bilakoro mais plutôt Blakoro qui pour lui signifie « Quelqu’un qui n’assume pas sa responsabilité. »

L’audience se poursuit à l’instant même au TPI de Dixinn.

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À suivre

Ibrahima Foulamory Bah, depuis le TPI de Dixinn

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