Dr Oumar Doumbouya, directeur général de l’enseignement supérieur au ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, quant à lui, a précisé que la plupart des textes sont caduques, car, précise-t-il : « certains ont été rédigé depuis 1989 et 1993

L’atelier sur la réactualisation des textes régissant les Institutions d’enseignements supérieurs publics, des institutions de recherches scientifiques et des centres de documentation a pris fin ce samedi 17 septembre 2022.

Lancé depuis le 12 septembre dernier dans la ville des agrumes, cet atelier de 5 jours a regroupé les recteurs, des directeurs généraux, des enseignants retraités. Au cours d’intenses travaux et de fructueux échanges, les participants sont parvenus à réadapter plusieurs textes au contexte actuel en vue d’améliorer le cadre réglementaire de gouvernance des institutions d’Enseignement et de Recherche Scientifiques.

Après une lecture détaillée du rapport, des recommandations issues des travaux de groupe ont été formulées. Il s’agit de  l’organisation de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique de l’innovation ; l’actualisation et l’harmonisation des actes de création des universités, des instituts, des écoles supérieurs et des études avancée ; la valorisation des primes, des indemnités, des heures supplémentaires et des missions d’enseignement ; la prise en compte des régimes disciplinaires et de protection sociale ainsi que des mécanismes de récompense.

Lansana Yansané, Secrétaire général du syndicat autonome, a remercié la Conférence des Recteurs et Directeurs Généraux (CRDG) et le projet BOCEJ (Booster les Compétences pour l’Employabilité des Jeunes) qui ont facilité la tenue dudit atelier.

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 « Les textes soumis sont des textes qui sont bien fouillés, et qui viennent répondre à beaucoup de frustrations au sein de l’Enseignement Supérieur. C’est pourquoi nous invitons le département que ces textes soient agréés et que leur application soient effectives et réelles car cela va résoudre la majeure partie des problèmes au sein de l’enseignement supérieur », a-t-il magnifié.

Au nom de la CRDG dont elle est vice-présidente, Pr Djénabou Barry, Directrice Générale de l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication ISIC de Kountia a magnifié le partenariat entre la CRDG et le BOCEJ. « La CRDG est satisfait de l’implication et de l’accompagnement de plusieurs acteurs, à la tenue du présent atelier, surtout l’implication d’enseignants retraités ».

« Les conseils d’administration vont être mis en place avant la fin de l’année et ils vont bénéficier de formation prévue dans ce cadre », a lancé le gestionnaire du BOCEJ, M. Abdoulaye Diallo. Il a, au nom de sa structure, rappeler que les textes qui ont été révisé ont tenu compte de la situation actuelle de la Guinée mais aussi de la situation future en partant des textes de la sous-région et de certaines réalités à l’international.

«Nous voulons que le ministère de l’Enseignement Supérieur guinéen soit à l’image des autres », a-t-il dit.

Dr Oumar Doumbouya, directeur général de l’enseignement supérieur au ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, quant à lui, a précisé que la plupart des textes sont caduques, car, précise-t-il : « certains ont été rédigé depuis 1989 et 1993. Donc cette retraite avec les différents services de l’Enseignement Supérieur et les différents recteurs et directeurs généraux d’Institution d’Enseignement Supérieur de Guinée, c’est pour ensemble travailler à l’actualisation et l’harmonisation de ces textes ».

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Pour Conseillère juridique au ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique de l’Innovation, Koumba Madeleine Millimono, si ces nouveaux textes sont adoptés, ils pourront qualifier l’enseignement de notre pays, qualifier l’éducation de nos enfants. « Aujourd’hui il y a beaucoup de critères pour qualifier l’éducation. Et la Guinée ne peut plus vivre à vase clos, on est dans le CAMES et il est créé pour que le diplôme de nos enfants soit accepté à l’étranger. Et pour que nos professeurs, nos enseignants chercheurs puissent travailler à l’extérieur. Pour cela il faut qu’il y ait un cadre règlementaire qui pousse les gens à aller vers la qualification. Et si ces textes sont adoptés, ils vont beaucoup booster l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. Au total il y a eu 13 textes qui ont été revus, et la prochaine phase serait l’adoption et la vulgarisation ».

En conclusion, Dr Facinet Conté Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de l’Innovation, a institué au nom de sa ministre, que toutes les Institutions d’Enseignement Supérieur soient parties prenantes à ce projet en déposant des projets de leur établissement.

Nantènin Traoré

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