C’est sous le thème ‘’le procès 28 septembre 2009 ‘’ que les activités de la 7ème édition du Prix Hadiatou Sow du Journalisme (PHSJ) ont été officiellement lancées ce jeudi à la maison de la presse à Conakry par l’Alliance Femme et Média (AFEM). Une cérémonie solennelle qui a eu lieu en présence des personnalités médiatiques et les membres du jury du PHSJ.

Parmi les particularités de la 7ème édition du PHSJ, il y a la tenue d’un master class pendant trois jours pour mieux préparer les candidates au concours de reportage. C’est suite à cet examen judicieux que les lauréates seront connues le 23 décembre prochain.

Après l’intervention de circonstance de la présidente d’AFEM, Monique Curtis, qui a planté le décor, la nouvelle directrice exécutive de ladite structure, Nantenin Traoré est revenue sur la portée de cette édition 2022.

 

« La 7ème édition du prix veut tenir toutes ses promesses. Celle d’un journalisme engagé avec la participation de qualité des femmes médias qui constituent un maillon fort de la presse de notre pays… La concurrence dans cette compétition sera certes rude mais elle se fera dans un cadre loyal. La mobilisation dont vous avez fait montre prouve à suffisance que la quête de l’excellence préoccupe les femmes de médias. Il faut ce genre d’initiatives pour stimuler la créativité et l’ingéniosité…Depuis 2009 ce concours est ouvert aux femmes pour qualifier les efforts des femmes de médias et renforcer leur pouvoir éditorial. C’est la mission que s’est assignée AFEM » a-indiqué Madame Kamano Nanténin Traoré.

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C’est dans ce même ordre d’idée que le président du jury, Ibrahima Sory Traoré a également encouragé les 35 candidates au concours de reportage de bien profiter des avantages de cette édition offerts par AFEM. Cela afin de pouvoir présenter un travail de qualité qui répond à tous les critères.

Au delà du lancement, la journée a été marquée par le démarrage du master class animé par des éminents journalistes dont le Doyen Amadou Diallo, ancien correspondant de BBC Afrique, Aboubakr Diallo du journal Lynx, Asmaou Barry membre du CNT et Malick Diakhité, correspondant du France 24 .

Du 8 au 10 décembre, les candidates seront outillées sur le choix de l’angle du traitement des sujets de reportage. Cette session vise à renforcer la capacité de ces journalistes qui vont concourir dans les différentes catégories, à savoir : la presse écrite, la presse en ligne, la radio, la télévision,la camerawoman, technicienne tv et photographie presse.

Lors de cette première journée, les facilitateurs ont largement expliqué le sujet portant sur l’enquête. En plus de sa définition et de son importance, ils ont déterminé les différents types d’enquêtes à mener sur le terrain. Cela tout en tenant compte des risques liés à la pratique de ce genre journaliste qui oblige l’enquêteur à utiliser des méthodes non conventionnelles pour avoir des informations sur un sujet donné.

Le second point concerne le choix du sujet. A cet effet, Malick Diakité a expliqué aux participantes les exigences dans le traitement d’un sujet au niveau de l’audiovisuel. Ainsi, il a mis un accent particulier sur les plans et les différentes séquences à respecter dans le reportage.

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Par ailleurs, les participantes sont sorties satisfaites de cette première journée. C’est le cas de Djénabou Diallo, du site Guineematin. Elle a salué l’initiative de l’AFEM qui offre une belle occasion aux femmes journalistes de se former gratuitement. Elle a également apprécié la qualité de la formation dispensée par des grands journalistes qui sont des modèles à suivre la nouvelle génération.

« Grâce à cette formation qui renforce mes capacités, je serai en mesure de participer à ce concours de reportage. Cela me permettra de pouvoir gagner le prix. » a laissé entendre Djenabou Diallo.

Soya

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