Indiquant avant tout d’abord qu’il a l’entière confiance au tribunal auquel il fait face actuellement, le Colonel Blaise Goumou avec la complicité de son pool d’avocats a sollicité sa mise en liberté provisoire dès sa comparution ce lundi 6 février 2022.

En effet, les avocats de Blaise Goumou indiquent que les explications de leur client prouvent qu’il n’est impliqué à rien dans cette affaire. Chose que le ministère public et la partie civile se sont catégoriquement opposés.

« Monsieur le président, le ministère public s’oppose avec énergie à cette demande de mise en liberté. D’autant plus que lorsqu’on lit l’ordonnance de renvoi au niveau de la page 35, il est clairement indiqué que beaucoup de témoins ont vu monsieur Blaise Goumou au stade. Et jusqu’à date, aucune partie civile n’est venue encore ici pour être auditionnée, aucun témoin n’est venu pour faire sa déposition. Nous pensons monsieur le président, il doit garder prison jusqu’à ce que les témoins viennent, la partie civile vienne pour qu’on sache réellement ce qui s’est passé au stade. Parce que tout compte fait comme il a si bien dit ici, il a déclaré qu’il a quitté les lieux en fuyant sa responsabilité et les faits sont tellement graves à tel enseigne monsieur le président, toute mise en liberté compromettrait fondamentalement le cour normal des débats. » a précisé le ministère public avant que les avocats de la partie civile n’abordent dans le même sens.

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 « Monsieur le président nous nous opposons catégoriquement à cette demande de en remise liberté sollicitée par le conseil de monsieur Blaise Goumou.  C’est prématuré parce que la partie civile n’a pas encore comparut devant vous pour vous donner leur version des faits. Lui-même il a affirmé qu’il a abandonné les victimes à leur triste sort. Lui accorder la liberté monsieur le président c’est du deux poids deux mesures. Nous sollicitons très respectueusement de rejeter cette demande. » a soutenu les avocats de la partie civile. Ils (avocats de la partie civile) ont justifié ce rejet précisent-ils pour la sécurité de l’accusé en question mais aussi la sécurité des victimes.

Pour les avocats de la Défense de l’accusé, les débats sont édifiants contrairement pour lui à ce qu’a dit le procureur. Pour lui, personne de la partie civile n’a indiqué dans aucun procès qu’il a vu leur client le Colonel Blaise Goumou entrain de faire quoique ce soit au stade.

« Je pense que la liberté c’est la règle. La détention à l’exception. Ce Colonel ici présent monsieur le président, peut être bien en liberté. Sa mise en liberté ne sera pas de nature obscure la manifestation de la vérité. » a indiqué Me Salifou Beavogui avocat de La Défense.

Après avoir entendu toutes les parties prenantes, le président du tribunal monsieur Ibrahima Sory Tounkara affirme que le tribunal va rendre sa décision sur le siège. Et après examen de la demande, il rejette ainsi la demande sollicitée par le pool d’avocats du Colonel Blaise Goumou et renvoie l’affaire au 7 février 2023 des débats. Avant d’indiquer que cette décision est rendue en application de l’article 244 du code de procédure pénale.

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Ibrahima Foulamory Bah pour Lecourrierdeconakry.com

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