Le président Recep Tayyip Erdogan a revendiqué dimanche la victoire à la présidentielle, qui le laisse maître de la Turquie pour cinq années supplémentaires.
L’indéboulonnable Recep Tayyip Erdogan, confirmé dimanche pour cinq années supplémentaires à la tête de la Turquie, a appelé son pays à « la solidarité et l’unité » face aux défis qui l’attendent.
« Notre nation nous a confié la responsabilité de gouverner le pays pour les cinq prochaines années », a-t-il lancé au terme d’une élection qui l’a contraint pour la première fois à un second tour.
Des rassemblements spontanés se sont formés partout dans les villes où le « Reis » a triomphé, en particulier au coeur de l’Anatolie.
Ni le désir de changement et d’ouverture d’une partie de l’électorat, ni l’inflation sévère qui mine la Turquie, ni les restrictions aux libertés et l’hyperprésidentialisation n’ont pesé face au désir de sécurité et de stabilité qui s’était déjà exprimé au premier tour du scrutin.
Selon les résultats portant sur plus de 99,85% des bulletins, le chef de l’Etat a obtenu 52,16% des suffrages contre 47,84% au candidat social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu qui, à 74 ans, a perdu le pari de la « démocratie apaisée » qu’il promettait.
Avec Euronews