La justice guinéenne a enfin rendu son verdict  final dans le procès des leaders du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) et celui de l’Union des Forces Républicaines (UFR), Saikou Yaya Barry. Le tribunal de première instance de Dixinn délocalisé à la Cour d’Appel de Conakry a renvoyé les prévenus pour des fins de la poursuite pour délits non-constitués à leur égard ce mardi 13 juin 2023.

Après avoir rendu la décision du tribunal statuant publiquement à l’égard de Ibrahima Diallo, Oumar Sylla alias Foniké Mangué par défaut à l’égard de Saikou Yaya Barry en matière correctionnel et premier ressort, les renvoie pour des fins de la poursuite pour délit non constitué. Le président du tribunal correctionnel Kabinet Keïta a renvoyé ainsi le ministère public et l’agent judiciaire de l’État à se pourvoir en cassation.

Une décision hautement saluée par les leaders du FNDC présents dans la salle d’audience.

Pour le Coordinateur du Front National pour la Défense de la Constitution Oumar Sylla alias Foniké Mangué cette décision du tribunal de première instance de Dixinn est une victoire pour la démocratie contre la dictature.

« C’est la victoire de la démocratie contre la dictature. Ce verdict montre que nous avons fait 10 mois de détention pour rien. Nous étions en prison pour faux. Nous étions prises d’otages. Aujourd’hui le juge vient de prendre ce grand courage en donnant ce verdict historique. » a indiqué Oumar Sylla alias Foniké Mangué devant la presse en éclat de joie avec ses pairs.

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Le Coordinateur du mouvement à cette occasion de poursuivre la lutte. Il encourage ses camarades du Front National pour la Défense de Constitution à la mobilisation pour continuer leur combat jusqu’à la victoire finale.

« Nous allons continuer le combat jusqu’à la victoire finale. Nous ne reculerons jamais. Car c’est une mission que nous avons et cette mission, nous allons l’accomplir jusqu’à la victoire finale. »

Il faut préciser que ces leaders politiques et de la société civile qui viennent d’être acquittés ont fait neuf mois de détention illégale à la maison centrale de Coronthie. Ils étaient poursuivis pour des faits présumés de provocation à un attroupement armé, de complicité de coups et blessures volontaires, destruction d’édifices publics et privés. Des faits jugés non constitués à leur égard.

Ibrahima Foulamory Bah

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