Suite aux manifestations de soutien, dit-on au CNRD signalées le week-end dernier à Kankan, le ministre de la Justice et des droits de l’homme, Alphonse Charles Wright, a promu des poursuites contre les personnes impliquées de près ou de loin à ce mouvement.
Il indique s’il est établi que c’est une manifestation politique non autorisée qui a eu lieu sur la voie publique à Kankan, le procureur général engagera des actions.
« Si c’est le cas, ma main sur le cœur, si ce fait est établi que c’est un cortège, c’est une réunion sur la voie publique…, j’ai dit au procureur d’engager des poursuites judiciaires contre ces organisateurs et toutes personnes liées à ça. Que personne ne sort pour dire, on soutient le président, nous ne sommes pas des politiques. Nous ne sommes pas là pour des compagnes. C’est aussi clair que ça. »
Interpellé sur ce sujet par les chroniqueurs de l’émission Mirador de nos confrères de FIM FM, ce lundi 14 aout, le ministre des droits de l’homme
Parlant de la décision des autorités d’interdire les manifestations en Guinée, Charles Wright répond en disant : « Le jour où ce que je vais vous dire sera respecté, je serais la première personnalité de ce pays qui sortira dans la rue, pour dire à tout le monde, je suis devant vous, exprimer ce que vous voulez dans la forme pacifique que vous souhaitez. Mais, si la forme légale n’est pas respectée, que personne ne compte sur moi pour dire en matière de droit de l’homme aussi suppose le respect de la loi et l’autorité de l’État. »
Ibrahima Foulamory Bah