Il y’a un an, le Président de la Transition, le Colonel Mamadi Doumbouya nommait au poste de Premier ministre, Chef du Gouvernement, Dr Bernard Goumou. Ce samedi 19 août, le locataire du Palais de la Colombe était l’invité du journal Afrique de TV5. Il a notamment abordé des questions brûlant de l’actualité mais aussi fait un survol du bilan du Gouvernement au cours des 12 mois écoulés depuis sa nomination.

Se prononçant sur le cas du Niger qui fait aujourd’hui la ‘’UNE’’ de l’actualité, le Premier ministre Dr Bernard Goumou ne tergiverse pas : « Tout le monde a pris connaissance du communiqué de nos plus hautes autorités. C’est la solidarité que nous avons exprimée au peuple frère et aux autorités nigériennes. Pour nous il faut un dialogue constructif. Seul dans le dialogue on trouvera des solutions…nous restons toujours dans la position panafricaniste. Nous sommes aux côtés du peuple nigérien ».

Parlant de l’évolution des contrats miniers, le Chef du Gouvernement guinéen a rappelé que dès la prise du pouvoir par le CNRD, le Chef de l’Etat a prôné que toutes les conventions minières que la Guinée a signées doivent rester, mais que nous devons échanger pour pouvoir garder   les intérêts de l’Etat. C’est pourquoi le projet de Simandou a été discuté et nous sommes très heureux que nous venons de signer une convention dans laquelle les intérêts de l’Etat ont été préservés.

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Pour ce qui est de la mobilisation des fonds pour l’organisation des prochaines élections, Dr Bernard Goumou apporte des éclairages : « Pour le moment, nous sommes dans un processus dynamique pour la mobilisation des fonds. Nous avons des partenaires qui sont effectivement intéressés à accompagner la Guinée et nous continuerons à échanger avec ces partenaires. Mais en tant qu’Etat, nous avons déjà mobilisé 40 millions de dollars pour faire avancer le processus du chronogramme de la Transition. Et il y a aussi une convention signée avec la CEDEAO dans laquelle il est expressément mentionnée que la CEDEAO doit venir en appui pour que les partenaires puissent nous accompagner à financer ces élections…, nous restons positifs, nous sommes rassurés que les partenaires accompagneront la Guinée pour que cette Transition puisse être une transition apaisée et réussie ».

Plus loin, le Premier ministre a rappelé que dans la lettre de mission qui lui a été assignée par le Président de la Transition, figure en bonne place l’organisation d’un dialogue inclusif et interguinéen. C’est d’ailleurs une priorité dans cette lettre. « A ma prise de fonction, tout le monde m’a vu avec les facilitatrices dans les sièges des partis politiques ainsi que des organisations de la société civile pour appeler tous les guinéens autour de la table » a indiqué le Premier ministre guinéen.

Enfin, sur l’interdiction des manifestations dans son pays, l’invité de TV5 Afrique s’explique en ces termes : « la manifestation en Guinée est synonyme de violence. Quand les manifestants sont dans les rues, ils caillassent et s’attaquent aux biens publics et privés, il y a des viols, ils blessent les forces de défense et de sécurité. Pour pouvoir maîtriser ce schéma, nous avons dit qu’il n’y a pas de manifestations de rue. Mais tous les partis politiques et les organisations de la société civile peuvent manifester au sein de leurs sièges.

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C’est d’ailleurs à cause de tout cela que le colonel Mamadi Doumbouya a organisé les assises nationales pour que les guinéens se parlent. Au cours de ces, assises il y a eu 45 recommandations dont la tenue du procès des tueries au stade du 28 septembre en cours.

Et je rappelle que le cadre de dialogue reste toujours ouvert et la main tendue du Gouvernement est toujours en l’état. Le tout, c’est pour que cette Transition puisse être réussie et apaisée ».

La Cellule de Communication du Gouvernement

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