Ce lundi 17 octobre a été marquée par l’arrestation brutale d’une dizaine de journalistes qui manifestaient contre la restriction de Guineematin. Après avoir passé toute la journée au tribunal de première instance de Kaloum, les 13 journalistes ont été finalement libérés et mis à la disposition de leurs avocats.

Selon le TPI de Kaloum, ces hommes de médias sont poursuivis en flagrant délit pour participation délictueuse à un attroupement sur la voie publique. Leur procès est prévu la semaine prochaine.

Dans son intervention, Me Salifou Béavogui explique : « Le dossier a été pris en flagrant délit, ils ont été libérés. Ils sont poursuivis pour participation délictueuse à un attroupement sur la voie publique et le jour de l’audience nous serons situés par monsieur le procureur de la République que je remercie de passage. La semaine prochaine le procès aura lieu et la date sera connue et nous serons là à l’audience. Dieu merci nos clients ne sont pas partis en prison parce que cela pouvait avoir, la loi aurait pu les envoyer en prison. Et l’accusation en tant que telle n’est pas fondée. Parce que nous sommes dans un état qui se veut état de droit, la liberté de manifestation est consacrée même par la charte de la transition. Ensuite ils n’ont pas commis l’infraction d’attroupement interdit, ils n’ont pas fait de marche. Il faut relever d’ailleurs sur les treize (13) il y a dix (10) qui étaient venus couvrir l’événement. Donc eux ils ont été arrêtés dans l’exercice de leur profession. Ce qui nous fait mal, ils ont été arrêtés pendant qu’ils étaient là pour faire leur travail».

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Ibrahima Soya

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