Mme Ba Kadiatou Participe à la huitième assemblée générale du programme concerté de renforcement des capacités des organisations de la société civile et de la Jeunesse Guinéennes (PROJEG) en qualité de représentante du mouvement syndical et membre du bureau exécutif de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG). ‘’La place de la femme s’arrache, ça ne se donne pas. Les femmes doivent occuper la première place pour le développement de la Guinée ’’, dit cette syndicaliste d’une voix ferme. Elle se réjouit de ce débat de l’AG qui accorde de l’importance à la jeunesse et à la femme.

 « Le thème ‘’La place des femmes et des jeunes dans la société civile’’ est d’une grande importance et va pousser précisément les femmes à prendre part à cette activité et faire la restitution auprès des autres qui ne sont pas présentes à cet atelier afin qu’elles puissent réclamer leur droit », a-t-elle indiqué.

Si les femmes représentent 52 % de la population guinéenne, pour la syndicaliste de l’USTG « les femmes doivent accepter d’intervenir à tous les niveaux, à toutes les activités du gouvernement, de la société civile ou encore du syndicat. Parce que la place de la femme s’arrache, ça ne se donne pas. Que ce soit le pouvoir ou d’autres activités, la femme est obligée d’arracher », a-t-elle laissé entendre.

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Elle précise que les premières participations des femmes, c’est d’appartenir à des associations :« comme la coalition des femmes et filles de Guinée (COFFIG), qui dit-elle est entrain de démontrer la place de la femme au sein de la société civile guinéenne ou encore le Réseau des Femmes Anciennes Ministres (REFAM) qui se bat pour la réclamation de droit par rapport à la gouvernance au sein de la société civile et l’autonomisation des femmes depuis la base, dans les collectivités locales à travers les activités génératrices de revenus », conclut-elle.

Nantènin Traoré  

 

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