Lancé le mercredi  20 avril dernier, les travaux de la 8ème assemblée générale du projeg se poursuivent dans l’enceinte de l’Ecole Nationale des Instituteurs (ENI) à Kindia. A la clé, la pérennisation de l’ensemble des dynamiques impulsées par le programme.

Au cours de ces assises, des débats de la deuxième ont porté entre autres sur la place et le rôle que peuvent jouer les femmes et les jeunes au sein de la société civile.

Charles-Emmanuel Ballanger, Représentant Aide et Action, le chef de file du Projeg pense que les  jeunes et les femmes ne doivent plus être considérés comme des bénéficiaires d’action mais plutôt des acteurs de décision ou de participation dans les organisations.

Au sujet des jeunes, M. Ballanger estime que cette AG du Projeg doit pouvoir répondre à la question ‘’comment donner la place aux jeunes dans nos organisations de la société civile, souvent considérés comme des inexpérimentés afin de les permettre de prendre une part de responsabilités ? ’’

Plus loin, il a suggéré que : « Les jeunes peuvent avoir des choses à dire, pas uniquement sur la jeunesse, mais sur la destinée du pays, des sujets qui les préoccupent sur l’emploi, la démocratie ou l’éducation. De même que les femmes dans les questions de famille, des enfants, de la santé ou encore de l’éducation sans omettre d’autres sujets auxquels, elles ne se consacrent pas très souvent ».

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Face à ces préoccupations, M. Ballanger a estimé qu’il faut tout d’abord « outiller et renforcer les capacités de ces organisations afin qu’elles puissent prendre conscience de la faible part qu’elles accordent aux femmes et aux jeunes ». Et pour y arriver, il entend faire du plaidoyer auprès de ces organisations de la société civile pour la mise en place de binôme qui consiste à amener un plus ancien ou un plus expérimenté à accompagner un plus jeune dans ses responsabilités. Une sorte de mentorat.

 

Nantènin Traoré

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