À l’occasion de ce mois de la femme, le Comité d’organisation de Miss Guinée (COMISGUI), a lancé ce mardi 12 mars 2024 son projet Femme Métier et Avenir (FMA) par une vaste campagne de sensibilisation sur les violences basées sur le genre. C’est le centre de formation KPAAF qui a servi de cadre le lancement.
Cette campagne de sensibilisation a démarré par un panel de grande taille animée par Diaka Camara, journaliste, fondatrice de CBC Wordwid Com & Prod, de la présidente du Comité d’organisation Miss Guinée (COMISGUI) et fondatrice du centre de formation KPAAF, Madame Aminata Diallo, de la miss Guinée 2023, Saran Kourouma et ses deux dauphines, Hadja Kadiatou Condé et Aïssatou Dioumo Diallo. Également par des sketchs visant à éduquer davantage les femmes et les filles sur les violences basées sur le genre.
“Ce projet vise à sensibiliser, à former, d’autonomiser et renforcer les capacités de la jeune femme guinéenne. C’est la seule manière je pense qu’on va lutter contre la violence basée sur le genre, de lutter contre l’immigration clandestine qui aujourd’hui ravage beaucoup des femmes et qui laissent des enfants orphelins.” a indiqué Madame Aminata Diallo avant de préciser que la campagne se déroulera sur toute l’étendue du territoire guinéen.
Le thème débattu lors du panel étant sur les violences basées sur le genre, la miss Guinée 2023, Saran Kourouma panéliste, demande aux femmes d’être catégorique dans leur relation. “Quand on ne veut pas le faire, on peut tout simplement dire qu’on a pas envie de faire. Je pense que comme ça, la société africaine, guinéenne pourra aller de l’avant surtout participer à l’épanouissement de la femme et de l’homme aussi par ce que nous parlons quand même du genre, l’épanouissement des deux genres au sein de la société.”
La journaliste Diaka Camara, fondatrice de CBC Wordwid Com & Prod, estime que la meilleure façon de lutter efficacement contre les violences basées sur le genre est de briser le silence.
“Au-delà d’amplifier les voix, de briser le silence, il faut aussi faire des actes concrets. Il faut poursuivre ces bourreaux, il faut poursuivre les agresseurs, la justice c’est pas facile parce qu’elle est lente de fois on le sait mais c’est petit à petit qu’il faut construire une société. Donc, il faut aller porter plainte quelque soit la difficulté que vous rencontrez après parce que tôt ou tard, une fois, deux fois, trois fois ou cent fois, que vous portez plainte, ils seront obligés de faire quelque chose. Donc j’encourage les femmes à abriter le silence, à porter plainte, à se former.”
Foulamory Bah
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