Le coordinateur régional des enseignants contractuels de N’Zérékoré a réagi aux résultats concours de recrutement des enseignants à la fonction publique. Moriba Doualamou se dit soulagé, lui et plusieurs de ses collègues ayant été admis pour intégrer la fonction publique après plusieurs années de luttes. Il s’est exprimé au micro du correspondant régional de Lecourrierdeconakry.com.

Moriba Doualamou ne cache pas sa joie suite à son admission au concours d’intégration à la fonction publique. Pour le coordinateur des enseignants contractuels de N’Zérékoré, c’est l’aboutissement d’un long combat pour lui et pour plusieurs de ses collègues.

« Je suis submergé de joie. Après plus de huit ans de combat, nous voici enfin dans la fonction publique. C’est une joie indescriptible. Je profite donc de cette occasion pour remercier les autorités en charge du dossier des enseignants contractuels, qui ont déployé tous les efforts nécessaires pour que cette situation trouve enfin une solution », se félicite Moriba Doualamou, coordinateur des enseignants contractuels de N’Zérékoré.

Sur les 767 enseignants contractuels recensés, la région de N’Zérékoré a enregistré 507 admis, ce qui en fait la deuxième région avec le plus grand nombre d’admis, juste derrière Kankan et ses 584 admis. Un résultat satisfaisant selon Moriba Doualamou, qui appelle ses collègues « qui n’ont pas eu la chance d’être admis » à garder leur calme et à rester patients.

« Je les appelle au calme et à la sérénité. Nous sommes en train de prendre des dispositions pour faire un plaidoyer auprès de l’État afin qu’ils soient au moins reconnus comme contractuels d’État pour un premier temps, afin de pouvoir renforcer leurs capacités et leur permettre de passer un autre test d’intégration à la fonction publique. Selon le gouvernement, il est indispensable de passer un test pour accéder à la fonction publique. Cependant, nous demandons aux autorités de les maintenir en situation de classe en attendant un autre test, car nous savons qu’il y a un manque à combler en termes d’enseignants« , a-t-il déclaré.

Sélectionné pour vous :  Le Burkina Faso demande le départ des troupes françaises selon l'AIB, l’Agence d’information du Burkina

Cette intégration à la fonction publique devrait soulager ces enseignants qui ont passé plusieurs années à enseigner, parfois dans des conditions précaires.

Mamady 2 Camara, correspondant à N’zérékoré

628648423

LAISSER UN COMMENTAIRE AVEC Facebook