Foromo Frédéric Loua, président de l’ONG Les Mêmes Droits pour Tous et président de la commission protection de l’Institution nationale des droits de l’Homme (INDH).,Il se dit indigné par la vidéo qui a récemment fait le tour de la toile. Cette vidéo montre une scène de torture d’un  civile par des hommes armées identifiés comme membre de l’unité 8 de la BAC (brigade anti criminalité).  

«Ces criminels qui sont tapis au sein des forces de défense et de sécurité nous font la honte. Notre pays a investi des montants énormes pour la réforme des forces de défense et de sécurité. n. Et puis, il y a eu assez d’efforts fournis de la part des ONG en termes de formation des forces de défense et de sécurité.  Il y a aussi que la Guinée a ratifié beaucoup de conventions internationales qui interdisent la torture de façon absolue. Si encore nous assistons à ce genre de comportement criminel dans notre pays, malgré tous ses efforts, nous sommes meurtris, désarçonnés, navrés », a déclaré l’avocat dans un entretien téléphonique avec votre quotidien électronique.

Me Frerederic Loua a ajouté ceci : «Et nous demandons que les autorités sévissent pour extirper les criminels au sein des forces de sécurité et les sanctionner à la hauteur de leurs sales besognes».

Me Loua a fait part de son  inquiétude. Après de tels actes, les autorités font à chaque fois, une  condamnation de principe. Et après, plus rien. « Nous demandons que les actions vigoureuses suivent la déclaration. Que les criminels auteurs dans un premier temps soient  suspendus de toute activité. Les amener à la justice, s’ils sont reconnus coupables des faits qui leur sont reprochés, sans que préjudice pénale leur soit infligé, mais  qu’ils soient  radiés des effectifs», recommande-t-il.

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Il rappelle que les avocats ont toujours attiré l’attention des autorités sur le fait que les prévenus présentent des traces visibles de torture et de sévices. « Mais les autorités restent indifférentes. Il faut que cela change. Et qu’on vérifie toujours si les aveux n’ont pas été extorqués des prévenus par les moyens de la torture», conclut Me Loua.

 Nantènin Traoré

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