Après huit ans de prison, le chef du  Mouvement de libération du Congo (MLC), voit ses ambitions présidentielles tombées à l’eau. Ce 18 mai 2016, son procès a été clôturé  à Cour Pénale Internationale (CPI) suite à une série d’audience qui devrait  aider à s’entendre sur la peine à lui infliger.

Le réquisitoire de la procureure de la CPI Fatou Ben Souda ne laisse aucune chance à Bemba. Après les nouveaux témoignages  et les plaidoiries de la défense, la procureure a brandi ses armes : la vulnérabilité des victimes et  la cruauté particulière des crimes commis par les troupes de Bemba.

Cette condamnation est proportionnelle à la gravité des crimes commis par jean Pierre Bemba et sa responsabilité directe selon Fatou Bensouda.

Bemba avait déjà été  reconnu par  la CPI l’avait en mars dernier coupable de cinq crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en 2002 et 2003 en Centrafrique en vertu du principe de la « responsabilité du commandant ».

On lui reproche de n’avoir rien fait pour empêcher les crimes commis par ses hommes en République centrafricaine. On peut dire qu’il risque gros. La CPI a reconnu coupable de cinq crimes de guerre ou crime contre l’humanité commis en 2002 et 2003 en Centrafrique.

Dans l’attente prochaine de la sentence de la CPI, Jean Pierre Bemba doit répondre dans une affaire de subornation de témoins.

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Arrêté à Bruxelles en 2008, Bemba attend d’être situé sur son sort à l’issu d’un procès bateau ouvert en novembre 2010.

Le riche homme d’affaire des années Mobutu, dirigeait près de 1500 hommes mobilisés pour porter secours au président Ange Félix Patassé, confronté à une rébellion.

Il est peut-être temps que le MLC devenu principal parti d’opposition en République Démocratique du Congo de se trouver un nouveau candidat pour les prochaines élections.

Monique Curtis

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