A quelques heures de la fête de Tabaski,  les prix grimpent au marché de Kindia, notamment ceux du mouton  rapporte un reporter de votre site d’info lecourrierdeconakry.com.

Une fois à la grande boucherie de Kindia ce lundi matin, l’accès n’est pas du tout aisé surtout pour les personnes du second âge. Et à la devanture, on peut voir des cars et véhicules  qui livrent les poulets importés don les prix varient entre 35.000 et 80.000 de FG.

Au grand marché, hommes et femmes préparent la fête chacun à sa manière. Rencontré Mme Dabo née Sirata Savane, explique : « Je suis deçus des commerçants guinéen ils vendent aujourd’hui les robes des petites filles à 150.000FG et il y a deux semaines j’ai acheté un Bazin local à 250.000. Je voulais Bamako mais comme ils ont dit que cela est à 800.000 et 1.000.000 voir le plus ; je me suis contenté du Bazin de chez nous. » Indique-t-elle.

De là,  nous nous sommes  également  rendus au parc de bétail à Caravansérail. A distance de  ce parc de Bétail, on peut observer un échange entre une panoplie de personnes et  les  vendeurs de mouton, Mais le constat révèle que, clients et livreurs ont du mal à conjuguer le même verbe et cette incompréhension est sans nul doute autour des prix.

 Interrogé sur cette épineuse question de la flambée des Prix, l’un des vendeurs de mouton du nom de Amadou Barry, laisse entendre : « D’abord ,sur le prix comme vous le souhaiter, nous avons les moutons de  700,800 et 900 mille FG, il y a aussi des moutons de 1.000.500 et plus de deux millions de nos francs, (2.000.000 de FG) c’est le cas des moutons du Mali Bamako. Tout dépend de la qualité et le choix. Il faut comprendre que nous avons aussi des difficultés. Nous payons le transport pour aller dans les villages très loin du centre, afin de négocier les bétails que vous voyez là,  ce n’est pas nous qui les élevons. Au-delà de cette peine, nous perdons parfois certains de nos bétails en cours de route, lorsque nous les embarquions et on ne peut plus retourner pour demander de les changer. Il y a également l’augmentation du prix de carburant et les agents  qui nous fatigue,  donc une fois ici, on est contraint de faire un rajout pour nous permettre de nous rattraper, nous ne le faisons pas par méchanceté, mais on fait le marché pour bénéficier quelques choses aussi, car nous avons aussi les familles.» argumente-t-il.

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 «Honnêtement, les gens font du n’importe quoi dans ce pays ! C’est regrettable, comment pouvons-nous accepter de prendre un mouton à 1.500.000 FG on dirait c’est une vache ou un (toro) moi il me faut 3 Moutons mais je ne pourrai  pas  c’est trop cher. Chacun fait ce qu’il veut dans ce pays, les dirigent doivent revoir cela. »  soutient Sidiya Diaby citoyen du quartier cassia 2.

Face à cette situation, nombreux sont des fidèles de Kindia qui s’inquiète  face à cette  obligation  religieuse d’immoler un   un Bélier le jour de la fête de Tabaski ou l’aïd-el-kébir.

 Mohamed Condé lecourrierdeconakry.com

Tel : 625-06-33-08

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