Le 28 septembre 1958, le peuple de guinée a voté non à la communauté française d’Afrique de l’ouest avec 84,57% des voix. C’était à l’occasion du référendum organisé par le général De Gaule sous la pression des partis et syndicats africains. Après 60 ans, certains guinéens, témoins de la date historique à N’Zérékoré reviennent sur ces souvenirs de ce jour au micro de la rédaction locale de votre site Lecourrierdeconakry.com

Le 28 septembre 1958, les guinéens ont massivement voté NON à la communauté française d’Afrique proposée par le président français d’alors, le Général Charles De Gaule. Cet acte courageux conduira à la proclamation de l’indépendance, le 02 0ctobre à la même année.

 Facély Mara, principal du collège Gonia, était très jeune à l’époque mais il en garde encore des souvenirs.

‹Nous, on était encore jeune, j’avais à peine 10 ans. Mais même à cet âge, l’enthousiasme était grand. Le Guinée avait juste un seul mot d’ordre, avoir voté la liberté totale ›› témoigne-t-il

A cet autre renchérir: ‹‹le 02 octobre 1958, il y avait un engouement total, et on était très jeune. L’atmosphère était populaire, il y avait une joie totale dans le pays. Le Guinée venait de franchir un pas vers sa liberté. La liberté n’a pas de prix ›› raconte cet homme d’aviron 75 ans.

‹ Moi j’étais dans le mouvement pionnier. Le jour du référendum, c’était de l’ambiance un peu partout. Le guinéen était content, chacun se précipitait pour aller voter pour être libre ›› a ajouté Kemo Mara.

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Ce vote qui a permis à la Guinée de s’affranchir du joug colonial, est intervenu suite au discours musclé du feu président Ahmed Sékou Touré tenu à la veille à l’occasion de la tournée du Général De Gaul.  Il avait alors déclaré ce qui suit: ’’ Nous préférons la liberté dans la pauvreté à la richesse dans l’esclavage ’’ fin de citation.

Si certains pensent que cette décision de réclamer l’indépendance coûte que coûte, était prématurée à l’époque, pour Cé Gamy  qui a vécu les faits, le moment était plus qu’idéal.

‹‹ Avant cette date, le monde était tyrannisé. Regardez les maisons qui sont construites en pierre à l’Ossud ici. Ce sont des gens qui les ont faites, il y en a qui étaient en train d’extraire les pierres, d’autres taillaient. Et cela se faisait sous le coup des fouets. Le 28 septembre marque le fin de toutes ces tyrannies ›› a-t-il  indiqué

Mamady 2 Camara, correspondant à N’Zérékoré

 

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