Une délégation du Forum des Femmes Parlementaires de Guinée s’est rendue en  Guinée forestière puis en  Haute Guinée le vendredi 22 février 2019 pour sensibiliser à la participation politique des femmes. De Beyla à Kérouané, la délégation a déploré la faible représentativité de cette couche dans les conseils communaux.

Cette mission qui s’inscrit dans le cadre du projet intitulé « représentativité politique des femmes », appuyé et financé par le PNUD, l’ONU femmes et le gouvernement canadien, s’est tout de même réjouie de savoir que par endroit, la Commission Electorale Préfectorale Indépendante (CEPI) soit dirigée par des femmes.

 « Nous sommes là pour mettre un mécanisme en place entre les autorités administratives et les partis politiques, la société civile et la CEPI. Un mécanisme de sensibilisation devant permettre aux partis politiques de designer des femmes cheffes de quartiers, présidentes de districts » a confié l’honorable Zalikatou Diallo, cheffe de mission.

Cet appel des femmes parlementaires rencontre des échos favorables auprès des autorités de Beyla et Kérouané. Dans ces deux préfectures, l’engagement a été pris par les acteurs impliqués dans le processus électoral d’améliorer le niveau de représentativité des femmes, notamment dans les Conseils régionaux, les Conseils de quartier et de district. Cela, à cause de l’apport économique considérable des femmes dans le développement du pays mais également du poids démographique qu’elles représentent.

C’est le cas du secrétaire général des collectivités de Kérouané, Mamady Saran Condé qui a promis de demander un quota de 50% au niveau de chaque parti politique.

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Il est à noter que dans ces deux préfectures, aucune femme n’est élue conseillère, maire encore moins présidente de district.

Oumar M’Böh pour lecourrierdeconakry.com

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