La saison pluvieuse de 2016 a été de courte durée à Labé, comme on pouvait s’y attendre les puits manques d’eau en ce mois de février dans la plupart des quartiers en altitude de la ville. Les femmes de ménage sont les principales victimes de cette réalité.
Fatoumata Traoré habitante du quartier Konkola souffre pour avoir de l’eau car les puits sont profonds. « Il n’y a pas d’eau dans les puits. Cette réalité nous fatigue énormément».
Dans le quartier Tata 2, plus précisément dans le secteur N’Diolou, le manque d’eau est fortement ressenti. Dans cette zone, l’eau de puits a changé de couleur dans la plupart des puits explique Diallo Aissatou.
« L’eau que nous puisons la journée est inutilisable car la couleur est rougeâtre et l’eau est mélangée à du sable. Il faut se lever le matin de bonne heure pour avoir de l’eau de qualité ».
Abdoulaye Gnara Mali est puisatier. Il explique ce qui provoque cette situation : « les puits qui manquent d’eau présentement sont les puis que nous avons creusés l’année dernier au mois de mars, qui manque d’eau. Cette période correspond à la montée des eaux de mer, mais pour les puits que nous avons creusés deux mois après la saison pluvieuse l’eau ne manque jamais dans ces puits ».
La Guinéenne des eaux dessert la ville de Labé moins de 10 heures sur 24 heures par jour. Sur les les 28 quartiers de la commune urbaine de Labé, seulement les 1/3 sont servis.
Ahamdou Sow, correspondant à Labé