Après le primaire et le secondaire, les universités ont suspendu les cours depuis le 11 février. Tout à porte à croire que c’est ralliement au mot d’ordre de grève lancé par le FSPE et SLEG tous deux affiliés au deux grandes centrales syndicales du pays que sont la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée CNTG et l’Union des Syndicats des Travailleurs de Guinée l’USTG.
Mouctar Bah, syndicaliste du Syndicat Libre des Enseignants de Guinée ( SLEG) donne des précisions sur la grève lancée la grève depuis sont lancement le 6 févier 2017.
«Depuis lundi les universités observent la grève, mais je rappelle que même le pré-universitaire et ceux de l’enseignement technique devaient être en grève si ce n’était pas le congé technique. Présentement nous sommes dans la grève et tout le système éducatif est en grève. Les négociations sont en cours, mais présentement aucune issue n’a été trouvée. Nous avons été clairs dans l’avis de grève. Nous souhaitons une parfaite amélioration des conditions de vie des enseignants et enseignants-chercheurs de la Guinée. Nous, nous pensions qu’avec la nouvelle grille le gouvernement allait prendre en compte ses critères, malheureusement ça n’a été qu’une désillusion pour les enseignants ».
Le syndicaliste est ferme sur la la détermination de la structure jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.
« Nous sommes déterminés à mener le combat jusqu’à ce que nos revendications soient satisfaites. C’est le système éducatif qui est en grève et le mot d’ordre de grève est venu des bureaux nationaux. Présentement, je peux vous dire que toutes les universités ont arrêté les cours sans me tromper ».
La fermeture de l’année universitaire est prévue pour le 31 juin 2017. Pour Yamoussa Barry étudiant en licence 1, est inquiet de l’achèvement des programmes. Selon lui, il est impossible d’achever les cours en cette date. .
« Cette grève crée beaucoup de problèmes pour la suite des programmes. Les professeurs observent la grève, donc pas de cours. Nous avons commencé cette année universitaire avec beaucoup de retard,. A cette allure, nous aurons énormément de problème, car la fermeture des classes est prévue pour le 31 juin. Cette situation va beaucoup jouer sur nous si nous ne débutons pas les cours ce lundi ».
Quant à Ibrahima Sylla, étudiant à l’université Hafia, il pense aux conditions de vie difficile. « Nous ne pouvons pas rester à l’université de HAFIA dans la galère sans suivre les cours. Je demande aux différents acteurs de mettre la balle à terre pour le bien du système éducatif » confie i-il.
Le gouvernement a dû prolonger le congé forcé pour faute d’entente avec le syndicat des enseignants.
Amadou Sow, correspondant à Labé