Les autorités en charge de la santé et de l’hygiène publique étaient en réunion ce vendredi 22 avril 2022 dans les locaux dudit département. Cette réunion de crise a regroupé entre autre les cadres du ministère de la santé, de l’élevage, de l’environnement et des partenaires techniques et financiers. La rencontre a permis aux uns et autres de discuter sur les actions à mener pour éviter la propagation de la fièvre Lassa qui vient de refaire surface dans le pays plus précisément à Guékédou.

À la sortie de cette réunion d’urgence, le ministère de la santé et de l’hygiène publique a fait une déclaration au cours de laquelle, il dit avoir reçu l’information venant de la direction préfectorale de la santé de Guékédou, la détection d’un cas de fièvre Lassa dans cette localité.

« Il s’agit d’une patiente âgée de 17 ans, en provenance de la sous-préfecture de Kassadou située à 65 km du chef-lieu de la préfecture », a-t-il précisé.

C’est après l’analyse des échantillons par le laboratoire de Guékédou le 20 avril dernier que la présence du virus de la fièvre hémorragique a été identifiée.

Les autorités sanitaires indiquent que la situation est pour le moment sous contrôle. Et cela fait suite à des investigations dans les localités environnantes.

« Une investigation a été initiée dans les villages concernés pour le recensement de tous les contacts et leur suivi. Pour le moment, aucun autre cas n’a été notifié. » lit-on.

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À cette occasion, le ministère de la santé et de l’hygiène publique a déclaré officiellement la présence de l’épidémie de la fièvre Lassa dans la préfecture de Guékédou dans la région de N’Zérékoré.

Sur ce, il invite les populations au respect des mesures et de prévention notamment : le lavage régulier des mains avec de l’eau et du savon; laver ainsi les ustensiles de cuisine avec de l’eau propre et du savon et les gardés à l’abri  des rongeurs ; conserver les nourritures dans des récipients fermés; éloigner aussi les ordures ménagères et déchets de toute nature des habitations; éviter la manipulation ou la consommation des rongeurs, lutter ainsi contre la présence de ces rongeurs dans les lieux d’habitation et tout lieu recevant du public.

Il faut noter que le virus se transmet par l’ingestion de nourriture contaminée ou exposition à des objets contaminés par les urines ou excréments de rats infectés et de par le contact direct avec des rats infectés.

Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com

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