Le secrétaire exécutif de l’Union des Forces Républicaines (UFR), comme d’autres acteurs politiques du pays, Honorable Saïkou Yaya Barry avait pris part à la cérémonie inaugurale du Cadre de dialogue « permanent, inclusif » de ce lundi 27 juin 2022.

Après le premier discours du premier ministre Mohamed Beavogui, l’ancien député de l’UFR a accordé une interview à la presse au cours de laquelle il dit avoir écouté un premier ministre qui a des bonnes intentions de voir les guinéens se retrouver au tour de la table.

Sur ce, M. Barry soutient que le souhaite de son est : « Qu’il ait un cadre de dialogue constructif, permettant aux guinéens de sortir honorablement de cette transition. C’était ça notre volonté. » avant d’ajouter

« Nous appelons le CNRD que le dialogue s’instaure mais que le médiateur de la CEDEAO vient nous aider pour nous permettre d’accorder les violons afin d’aller rapidement à l’ordre constitutionnel. » a affirmé le secrétaire exécutif de l’UFR.

Pour la réussite de ce dialogue, il a fait savoir qu’il y’a des points qui doivent être inscrits à l’ordre du jour et qui doivent être mis sur la table du dialogue notamment,

« Premièrement, la durée de la transition, parce que ce n’est pas toutes les forces vives qui ont accepté ce principe de 36 mois. Il faut le reconnaître, les forces vives les plus importantes ont refusé d’accepter cela. Deuxièmement, il faut reconnaître que le CNT ne représente pas les forces vives, c’est un organe de la transition. Donc, le CNT ne peut pas décider au nom des forces vives de la nation à partir du moment où il est devenu organe de la transition. Nous avons aussi le problème de l’OGE (l’organe de gestion de la transition). Il faudrait bien qu’on s’accorde sur quel type d’OGE que nous allons mettre en place pour organiser les élections en république de Guinée. La troisième chose c’est la question liée au fichier. Il faudrait bien que cela soit discuté. Mais aussi il y a d’autres secteurs qu’on doit toucher notamment… de quelle manière nous devons accorder le violon pour le développement parce que le pays doit continuer à fonctionner. Et nous savons, nous avons des novices dans la gestion des affaires de l’État qui ont pris le pouvoir, il est important qu’on s’écoute et qu’on s’accorde sur la manière dont tout cela peut avancer. »

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Ibrahima Foulamory Bah

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