Après la déclaration de la politique du gouvernement par le premier ministre Bernard Goumou la semaine dernière, les ministres se succèdent devant les conseillers nationaux pour défendre le budget de leur département pour l’exercice 2023 de la loi de finances initiale 2023.

Ce mardi 20 décembre 2022, le garde des sceaux, ministre de la justice et des droits de l’homme est passé devant les honorables conseillers du Conseil National de la Transition pour présenter et défendre le budget de son département .

Selon le ministre Alphonse Charles Wright son département a reçu une enveloppe de trois cent neuf milliards trois cent quarante-sept millions sept cent quarante-huit mille francs guinéens (309 347 748 000 GNF) au titre de l’exercice de la loi de finances initiale 2023.
Mais cette enveloppe, précise le ministre devant les honorables conseillers nationaux, ne prend pas en compte le budget de plusieurs secteurs relevant de son département notamment celui de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) et celui lié à l’organisation du procès des événements du 28 septembre 2009.

Le ministre a souligné à cette occasion que ces éléments devraient trouvés solutions dans la loi de finances rectificatives 2022. C’est dans ce cadre qu’il a annoncé une prévision budgétaire de son département qui se chiffre à trois cent quatre-vingt-huit milliards sept cent quatre vingt-treize millions neuf cent vingt mille francs guinéens (388 793 920 000 GNF), soit une augmentation de 22% par rapport à la loi de finances respective indiquée plus haut.

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Il indique à cette occasion que cette prévision se décompose comme suit: « Dépenses de personnel, elles chiffrent à deux cent onze milliards sept cent quarante-quatre millions sept cent quatre mille francs guinéens (211 744 704 000 GNF) dans le projet de loi de finances 2023, contre un montant de cent quatre-vingt-dix-huit milliards sept cent cinquante-deux millions huit cent trente et un mille trois cent sept francs guinéens (198 752 831 307 GNF) dans la loi de finances rectificative 2022, soit une augmentation de 6,1%;

Dépenses de biens et services, sont estimées trente-neuf milliards huit cent quatre-vingt-dix-neuf millions quatre cent quatre-vingt-huit mille francs guinéens (39 899 488 000 GNF), dans le projet de loi de finances 2023, contre un montant de quarante milliards quatre cent quatre-vingt-neuf millions six cent quarante-huit mille trois francs guinéens (40 489 648 003 GNF) dans la loi de finances rectificative 2022, soit une réduction de 1,4%;
Dépenses de transferts, elles se chiffrent à vingt-six milliards six cent cinquante un millions sept cent vingt-huit mille francs guinéens (26 651 728 000 GNE), dans le projet de loi de finances 2023 contre un montant de vingt-six milliards cent quatre-vingt-cinq millions six cent vingt mille neuf cent quarante-cinq france guinéens (26 185 520 945 GNF) dans la loi de finances rectificative 2022. soit une augmentation de 1, 7%;
Dépenses d’investissements, se chiffrent à cent dix milliards quatre cent quatre-vingt-dix-huit millions de francs guinéens (110 498 000 000 GNF) dans le projet de loi de finances 2023 contre un montant de cinquante-deux milliards sept cent cinquante-quatre millions trois cent soixante-six mille deux francs guinéens (52 754 366 002 GNF) dans la loi de finances rectificative 2022, soit une augmentation de 109.4%. » a laissé entendre le garde des sceaux ministre de la justice et des droits de l’homme Alphonse Charles Wright.

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Il faut noter que le ministre a dans sa conclusion regretté que le montant alloué aux investissements (infrastructures judiciaires et pénitentiaires) ne permet pas de couvrir entièrement les projets planifiés au titre de l’exercice 2023 dans le Programme de Référence Intérimaire (PRI).

Ibrahima Foulamory Bah

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