Comme indiqué dans le programme, après le lancement officiel de la 7ème édition du Sommet des Institutions Culturelles Africaines de la Diaspora (SICADIA), les organisateurs ont tenu ce mercredi à Conakry, le colloque international sur les politiques culturelles face aux défis du développement durable. A cette occasion, la politique culturelle de la Guinée a été présentée par le directeur national adjoint de la Culture, Aboubacar Sidiki Condé.
Cependant, cette journée a été lancée par le président du Cabinet Initiative Nationale de Développement (IND), Lassine Koné. Dans son discours d’ouverture, il a mis un accent particulier sur la portée de colloque pour les pays africains.
« Je lance un appel à tous et à toutes ici présents qu’ensemble, les solutions envisagées par ce présent colloque puissent être comprises et appliquées comme des axes d’orientation pour l’atteinte de l’agenda 2063 de l’Union Africaine » a souhaité M. Koné.
Ce discours a été suivi par un panel portant sur la politique culturelle de la Guinée et sur les responsabilités des acteurs locaux et de la société civile.
Sur ce, le directeur national adjoint de la culture, Aboubacar Sidiki Condé, a présenté la politique culturelle de la Guinée.
D’après lui, Il était important d’expliquer au public, la démarche méthodologique qui a précédé à l’élaboration et à l’adoption de ce document. Ensuite, présenter son contenu à travers les 3 axes prioritaires qui concernent à la fois, l’inventaire du patrimoine matériel et immatériel, le développement de la créativité à travers la promotion de la diversité culturelle nationale mais aussi à travers le financement des acteurs publics, privés et associatifs.
« Il est important que les gens de la salle comprennent que la Guinée est dotée d’un document de politique culturelle nationale qui est au service non seulement du développement du secteur mais aussi au service des acteurs. » a insisté le directeur national adjoint.
Les panélistes dont certains qui intervenaient en anglais, ont expliqué à leur tour, le rôle des acteurs locaux et ceux de la société civile pour le développement du secteur culturel.
Les activités du sommet se poursuivent avec des panels enrichissants animés par des experts et professionnels de la culture venus des 4 coins du continent africain.
Ibrahima Soya