Après plus d’un mois de paralysie des cours dans les écoles guinéennes suite à la grève des enseignants, les élèves ont repris le chemin de l’école le lundi 19 mars. Dans la commune de Ratoma, le constat est fait par votre quotidien électronique qui a sillonné quelques écoles publiques ce mardi 20 mars. Les écoles primaires de Konimoudou, EP Taouyah, Ecole de Woula ont fait le plein même avec l’appel à la ville morte de l’opposition républicaine.

De l’école primaire de Konimodou située sur la bretelle Taouyah pharmacie en passant par l’hôpital Jean Paul II dans la commune de Ratoma les élèves étaient en classe.

 A l’école primaire de Konimodou, le directeur de l’école n’a pas voulu se prêter à nos questions au motif de manque d’ordre de mission faisant fi de la carte de presse. Mais la présence des élèves et enseignants dans les salles de classe était effective.

Dans la même commune se trouve l’école publique de Woula située au bout de la rue sur la route de Ratoma cyber. Là nous sommes arrivés à l’heure des cours. La cour de l’école est calme et toutes les classes sont remplies. Selon le surveillant les enseignants ont répondu présent à 100% depuis hier lundi. « Tout se passe bien, les élèves viennent depuis hier, et les enseignants également. C’est parce que vous êtes venus au moment où ils sont déjà rentrés en classe, sinon vous auriez constaté par vous-même », nous a confié M. Keita le surveillant.

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A l’école primaire de Africof de Taouyah, située sur la ruelle Taouyah marché Corniche, les élèves sont en plein cours, même si l’accès des salles de classe ne nous a pas été permis. Mais nous avons remarqué à distance, leur présence dans les classes.

Rencontré, le directeur de l’école M. Momo Soumah nous confie ceci : « Tous les enseignants sont là depuis hier (lundi 19 mars, ndlr). Les élèves aussi, hier on avait 75,56%, aujourd’hui nous avons enregistré 86,71% de présence. Nous demandons aux parents d’élèves de laisser les enfants venir à l’école, les enseignants sont là, ils sont prêts et motivés, car leur revendication a été prise en compte », a déclaré M. Soumah avec un sourire.

A la question de savoir si cette reprise qui coïncide à l’appel à la ville morte de l’opposition, ne joue pas sur la présence des élèves et enseignants dans les salles de classe, il répond : « Nous ne sommes pas beaucoup touché par cela, parce que par là c’est calme. C’est sur la bretelle où il y a des problèmes, mais ici a Taouyah nous ne nous plaignons pas. Seulement, il arrive des fois qu’il y ait des enseignants qui logent par là-bas, qui, des fois, sont empêchés de venir. Mais depuis la reprise hier ils ont accepté de se lever très tôt, ils sont venus, parce que nous sommes très soucieux de l’avenir des enfants de la nation », nous a-t-il dit.

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Nantènin Traoré   

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