En dépit des tensions qui ont commencé dans certains quartiers de la commune de Ratoma, avant même le mot d’ordre de manifestation appelé par les Forces Vives de Guinée (FVG), c’est ce lundi 6 janvier que la manifestation a officiellement démarré dans le grand Conakry. Cette manifestation impacte certaines parties de la capitale guinéenne mais pas toutes.

D’après le constat de notre reporter qui a fait le tour de la commune de Kaloum ce matin, cette manifestation n’a pas d’effet pour l’instant. Les citoyens vaquent tranquillement à leurs occupations. Les entreprises, les banques, les boutiques et le marché sont ouverts. L’administration fonctionne normalement. La circulation est fluide. L’on ne sent pas l’impact de cette manifestation dans le centre administratif du pays. Quelques fois, même si les gens ne manifestent pas, mais l’on ressentait l’impact dans le centre-ville à travers la paralysie des activités. Cette fois, ce n’est pas le cas.

Malgré les appels des grands leaders politiques en exil comme Alpha Condé, Cellou Dalein Diallo ou Sidya Touré, notre reporter n’a constaté aucune mobilisation pour demander le départ du Chef de la junte militaire, Général Mamadi Doumbouya. A la tête du groupement des forces spéciales, ce dernier avait renversé le pouvoir du RPG arc-en-ciel, le 5 septembre 2021. A l’époque, l’ancien légionnaire s’était solennellement engagé d’organiser les élections libres et transparentes et quitter le palais présidentiel plus tard 31 décembre 2024.

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Dans sa récente adresse à la nation, le président de la transition guinéenne n’a pas évoqué son départ. Il parle plutôt de référendum et d’organisation d’élections en 2025 sans préciser s’il va se présenter. A cet effet, beaucoup de guinéens lui prêtent l’intention de s’éterniser au pouvoir.

Ibrahima Soya

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