La célébration de l’indépendance de la Guinée, ce mercredi 2 octobre 2024, a malheureusement été marquée par des drames à Conakry. Au moins trois personnes ont perdu la vie dans des accidents tragiques survenus en marge des festivités, endeuillant cette journée nationale de réjouissance.
Le premier accident, survenu aux alentours de 15 heures au camp Carrefour, a coûté la vie à deux jeunes de 18 ans, Sadjo Sow et Moustapha. Tous deux se déplaçaient à moto lorsqu’un violent accident a brusquement mis fin à leur vie. Les détails exacts de l’accident restent flous, mais des témoins rapportent qu’ils ont perdu le contrôle de leur engin à grande vitesse. Leurs familles et proches sont sous le choc.
Le second drame s’est produit sur la transversale T5, au niveau de Kissosso. Ismaël Doumbouya, 23 ans, a trouvé la mort suite à une collision violente entre deux motos. Cet accident, d’une violence inouïe, n’a laissé aucune chance à ce jeune homme, fauché en pleine jeunesse. Les circonstances exactes de la collision restent à éclaircir, mais ce nouvel accident vient encore souligner les risques liés à l’insécurité routière qui sévit à Conakry, particulièrement lors des événements d’envergure.
À ce stade, aucun bilan officiel n’a été communiqué par les autorités compétentes. Les célébrations, prévues pour être un moment de fierté et d’unité nationale, se sont transformées en un cauchemar pour plusieurs familles endeuillées. Ces incidents tragiques posent une nouvelle fois la question de la sécurité des citoyens lors des événements publics, une problématique qui, malgré les efforts des autorités, continue de peser lourdement sur le quotidien des habitants de la capitale guinéenne.
L’absence de mesures de sécurité adaptées et le non-respect des règles de conduite figurent parmi les principales causes de ces accidents. La population attend désormais une prise de position ferme des autorités afin que ces drames ne se reproduisent plus à l’avenir.
Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com
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