Le gouvernement guinéen à travers le ministre de la Ville et de l’Aménagement du territoire, M. Louncény Camara, a procédé ce mercredi 05 avril au lancement d’un projet d’assainissement de la capitale guinéenne.
Financé par la Banque Islamique de Développement (BID) à hauteur de 50 millions de dollars, ce projet est confié au cabinet international d’étude (EDE, environnement, déchets, eau).
Réunis pour la circonstance dans un réceptif hôtelier de la place pour une journée de réflexion, les participants devront à l’issue de cet atelier poser les premiers jalons du projet d’assainissement de la ville de Conakry (PAC).
Selon les initiateurs, si différents programmes et investissements effectués précédemment en matière d’assainissement ont permis d’améliorer le secteur de l’assainissement, force est de reconnaitre qu’aujourd’hui les installations de traitements (eaux usées, boues et déchets solides) sont à l’arrêt ou ne fonctionnent pas selon les normes.
Dans la note d’information des organisateurs, il est noté que des efforts considérables doivent être faits. Et c’est dans ce sens que la banque Islamique de développement a répondu favorablement à la requête exprimée par le gouvernement guinéen.
L’approche proposée donc est d’intégrer les filières des déchets solides avec les filières des déchets liquides (eaux pluviales et bouts de vidange) en mettant un focus à la fois sur les ‘’solutions techniques innovantes, les mesures institutionnelles et financières et la restauration de l’environnement déjà fortement dégradé avec l’implication des principaux bénéficiaires, le secteur privé et les usagers.’’
A en croire les initiateurs, ce projet pourra servir de modèle à disséminer dans les autres villes du pays. Comme l’a recommandé le ministre Louncény Camara dans son discours inaugural.
Avant d’exhorter les participants à travailler afin que les solutions qui seront proposées au terme de ces réflexions soient prises en compte et de facto appliquées.
Il faut retenir que les premiers résultats seront restitués à la mi-juin en présence de toutes les parties. Et à partir de cette date, l’évaluation de la requête par la banque islamique de développement (BID) pourra alors démarrer. ‘’En principe en octobre, le projet sera présenté au Conseil d’Administration pour approbation’’ informe-t-on.
A signaler que EDE international a été mandaté pour mener cette étude sur trois composantes qui sont : eaux pluviales, boules de vidange, déchets solides.
Nantènin Traoré