MEDIATION Résolution de la crise gabonaise

Macky, Deby, Sassou-Nguesso en mission à Libreville

L’Union africaine a décidé d’envoyer demain des médiateurs pour trouver une solution à la crise post-électorale au Gabon. Il s’agit de Idriss Deby, de Denis Sassou-Nguesso et aussi de Macky Sall.  

Après Ouaga, Macky Sall re­tente sa chance à Libreville. Déchiré par un conflit post-00électoral, le Gabon accueillera de­main une mission de l’Union africaine qui essaiera de rapprocher les positions de Ali Bongo et de Jean Ping. Selon Bbc Afrique, elle sera conduite par le président en exercice de l’Ua, ses homologues du Congo-Brazza­ville, Denis Sassou-Nguesso et du Sénégal, Macky Sall. Cette info a été confirmée par des sources sénégalaises. En outre, des responsables de la Com­mission de l’Union africaine et des représentants des Nations unies devraient faire partie de la délégation, selon un communiqué du Président du Tchad qui «a promis de travailler à un règlement rapide de la situation postélectorale au Gabon (…) avec l’appui des pays de la région». Cette délégation va tenter de recoller les morceaux d’un pays divisé désormais en deux pôles. L’ex-Président de la Commission africaine, sûr de sa victoire et qui dénonce des fraudes massives, a introduit un recours auprès de la Cour constitutionnelle pour faire annuler la réélection du président sortant. Il demande le recomptage des voix, principe qu’il avait rejeté lorsqu’il dirigeait l’institution continentale après l’éclatement de la crise politique ivoirienne en 2009. Alors que Ali Bongo reste bien engoncé dans son fauteuil présidentiel après sa victoire en paille lors du scrutin très contesté du 27 août 2009 qui aurait fait 7 morts. Le contexte de cette médiation est campé de façon aussi simple. Il laisse entrevoir la dureté de la mission confiée à Macky Sall et ses pairs. Selon des médias gabonais, le Président sénégalais a été choisi grâce à son profil qui lui vaut d’être considéré «comme un exemple typique de la démocratie africaine du fait de sa brillante et transparente élection à la tête du Sénégal ainsi que ses décisions prises depuis son accession au pouvoir, notamment le retour au quinquennat en lieu et place du septennat initié par son prédécesseur». L’espoir fait vivre. En tout cas, cet enthousiasme gabonais est un hymne à l’espoir après 10 jours de tensions dans ce pays dirigé depuis presque 50 ans par le clan Bango. Ce sont deux autocrates (Deby et Sassou), qui ont du mal à intégrer les règles démocratiques dans le jeu électoral de leur pays, qui seront appuyés par Macky Sall dans cette mission qui constitue un pari loin d’être gagné à cause de la fracture politique qui ne cesse de s’élargir. Ce choix porté sur le Président Sall rappelle la récente médiation, qu’il a menée à Ouaga lors du putsch des éléments du Rsp. Mais, le résultat a été apprécié diversement !

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bsakho@lequotidien.sn

Présidence du Sénégal du Conseil de sécurité en novembre

Eau, paix et sécurité à l’honneur

Le Sénégal assurera la Présidence du Conseil de sécurité des Nations unies durant le mois de novembre. Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur envisage d’introduire la thématique Eau-Paix-Sécurité «pour poser la question de l’eau parmi les priorités au cours de son mandat».  «La réflexion à cet égard devrait amener le conseil à titre préventif à intégrer le problème des cours d’eau communs aux Etats qui peuvent être des facteurs de crise ou d’intégration. C’est tout le sens du concept d’hydro diplomatie», a-t-il déclaré.

Source : lequotidien.sn

 

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