Le feuilleton judiciaire opposant la société Fapgaz à Guinée Gaz a pris fin ce lundi 23 décembre 2024. La Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) a tranché en faveur du Fonds d’Appui à la Promotion des Gaz (Fapgaz) et de son directeur général, Kaman Sadji Diallo, en prononçant un acquittement total des accusations de « concurrence déloyale et abus d’autorité » portées par Guinée Gaz.
Un verdict clair et des dommages pour constitution abusive.
Dans son verdict, la Cour de Représsion des Infractions Economiques et Financières (CRIEF) a débouté Guinée Gaz de toutes ses accusations et l’a condamnée à verser 1 milliard de francs guinéens à titre de dommages et intérêts pour constitution abusive de partie civile.
Cette décision souligne le caractère infondé des poursuites intentées contre Fapgaz, une entreprise reconnue pour son engagement au service de l’intérêt public.
La réaction de l’avocat de Fapgaz : une victoire sans appel
Au terme de l’audience, Me Antoine Pépé Lamah, avocat de Fapgaz, a salué une décision qu’il qualifie de « sans surprise »
« La Cour a consacré l’innocence de M. Kaman Sadji Diallo et de la société Fapgaz. Guinée Gaz, de manière fantaisiste, a voulu traîner dans la boue une entreprise nationale qui œuvre pour le bien collectif. Aujourd’hui, justice a été rendue. »
Me Lamah a également annoncé une riposte judiciaire à venir contre Guinée Gaz.
« Nous n’allons pas en rester là. Les propos diffamatoires et calomnieux tenus à l’encontre de Fapgaz et de son Directeur Général ne resteront pas impunis. Dans les semaines à venir, nous engagerons des actions en justice pour obtenir réparation. »
Fapgaz : une entreprise nationale blanchie et déterminée
Créée pour répondre à des besoins stratégiques en matière de distribution de gaz en Guinée, la société Fapgaz a vu son image ternie par cette affaire. Toutefois, ce jugement vient non seulement rétablir son honneur, mais aussi conforter sa position dans le secteur.
Un cas emblématique pour la justice économique en Guinée
Cette affaire met en rappelle une fois de plus les défis auxquels font face les entreprises locales dans un contexte de concurrence parfois litigieuse. Elle souligne également l’importance d’une justice économique rigoureuse pour protéger les acteurs légitimes tout en dissuadant les abus procéduraux.
Foulamory Bah