Le président de la fédération guinéenne de basket-ball Sakoba Keïta a encore de nouveau comparu devant le juge de la Cour de Répression Des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) ce mercredi 26 octobre. Comme la précédente audience, les débats d’aujourd’hui ont porté essentiellement sur la compétence ou pas de la CRIEF de juger cette affaire.
Dès après l’ouverture des débats, les avocats de la défense ont encore soulevé des exceptions quant à la compétence de la CRIEF de juger cette affaire. Puisque l’instance est compétente pour des affaires dont le montant varie d’un milliard à plusieurs milliards de francs guinéens. Par contre dans le dossier de Sekouba Keïta, il est reproché à l’accusé d’avoir détourné trois cent cinquante deux millions cent cinquante mille cinq cent soixante dix neuf francs guinéens ( GNF).
A cet effet, les avocats de la défense souhaitent que la CRIEF se déclare incompétente et transfère l’affaire vers une juridiction compétente.
Par contre, les avocats de la partie civile ont sollicité de nouveau un renvoi pour leur permettre de mieux approfondir leur connaissance sur le dossier.
Par ailleurs, le procureur spécial près la CRIEF, annonce avoir reçu un mémo de certains membres de la fédération guinéenne de basket-ball. Ce document indique que la SELECTRA qui serait un des sponsors de la fédération aurait injecté trois cent mille dollars USD (300 000 USD).
Le principal prévenu Sokoba a nié les faits. Il indique qu’il n’y a jamais eu de partenariat avec cette structure encore moins avoir reçu un montant de la structure.
L’affaire a été ainsi mise en délibérée par le président de la Cour sur l’exception au 2 novembre prochain.
Ibrahima Foulamory Bah