L’affaire opposant l’État guinéen à l’ancien ministre de l’environnement sous le régime d’Alpha Condé, Oyé Guilavogui, continue de défrayer la chronique. Ce lundi 3 février 2025, la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) a tenu une nouvelle audience marquée par l’absence du principal accusé, officiellement en soins médicaux à l’étranger.

Une absence justifiée, mais contestée

Lors de l’audience du jour, Me Salifou Béavogui, avocat de la défense, a expliqué que son client se trouve actuellement en Tunisie pour des raisons de santé, évoquant une dégradation préoccupante de son état de santé. Il a demandé un renvoi de l’audience au mois de juin prochain afin de permettre à Oyé Guilavogui de se rétablir et d’être présent aux débats.

Cependant, cette demande n’a pas convaincu la partie civile. Me Antoine Pépé Lamah, représentant de l’État guinéen, a fermement rejeté les arguments de la défense, les qualifiant de stratagèmes dilatoires. Il a sollicité un renvoi à la semaine suivante, précisément le mercredi, pour entamer la phase des réquisitions et plaidoiries.

Le parquet s’aligne sur la partie civile

Appuyant la position de la partie civile, le parquet de la CRIEF a également réclamé l’ouverture immédiate de la phase des réquisitions et plaidoiries, estimant que l’absence prolongée du prévenu ne doit pas entraver la procédure.

Après avoir écouté les différentes parties, le président de la Cour a tranché en renvoyant l’affaire au lundi 10 février 2025 pour les réquisitions et plaidoiries.

Sélectionné pour vous :  CNT: les conseillers nationaux convoqués à une plénière pour l'adoption des accords entre la Guinée et la BID

Affaire à suivre !

Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com

LAISSER UN COMMENTAIRE AVEC Facebook